Seine-Escaut : la traversée de Harelbeke est achevée

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La Flandre vient de compléter un maillon important du projet Seine-Escaut avec l’inauguration officielle de la nouvelle traversée de Harelbeke sur la Lys, au terme d’un chantier qui a duré cinq ans et d’un investissement de 100 millions d’euros. La Flandre vient de compléter un maillon important du projet Seine-Escaut avec l’inauguration officielle de la nouvelle traversée de Harelbeke sur la Lys, au terme d’un chantier qui a duré cinq ans, et d’un investissement de 100 millions d’euros. Harelbeke se situe en aval de Courtrai. Les travaux que le gestionnaire flamand des voies navigables, De Vlaamse Waterweg, y a menés ces dernières années, comportaient plusieurs volets où économie, écologie, mobilité et rénovation urbaine se rejoignaient.

Outre la construction d’une plus grande écluse et d’un nouveau barrage doté – en plus d’un escalier à poissons - de turbines pouvant alimenter le complexe en électricité bleue, le chantier a porté sur l’adaptation de la traversée de Harelbeke, le remplacement d’un pont routier et le rehaussement d’un autre pont pour permettre la navigation conteneurisée sur trois couches.

A cela se sont ajoutés la mise en place d’un troisième passage pour piétons et cyclistes et le réaménagement de deux kilomètres de quais visant, notamment, à rétablir le lien entre la ville et la rivière et celui entre les deux rives de la Lys. En outre, un ancien méandre a été reconnecté à la rivière.

Des travaux réalisés sans interrompre le trafic

La nouvelle écluse fait 230 mètres de long (deux fois plus que l’ancien sas) sur 12,5 mètres de large et son seuil se situe à une profondeur de 4,7 mètres. Elle est adaptée aux convois de poussage de 4 500 tonnes (classe Vb), mais des portes intermédiaires permettent l’éclusage d’unités de taille inférieure avec moins d’eau.

Parce que la nouvelle écluse et le nouveau barrage devaient être construits à l’emplacement des infrastructures existantes, il a fallu d’abord construire une écluse et un barrage temporaires pour garantir la gestion des eaux et éviter une interruption prolongée du trafic fluvial sur l’axe important qu’est la Lys. Celle-ci voit passer quelque 10  millions de tonnes de marchandises par an.

Côté flamand, la Lys constitue l’axe majeur de la future nouvelle liaison Seine-Escaut en Belgique.

Photo © THV Leieland

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