Regarder à un horizon d’un an et demi au moins

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Denis Larrose, directeur d’exploitation d’Aquitaine Croisières et de Croisières Burdigala explique la situation pour ces deux compagnies de tourisme fluvial.

« Nous avons été le premier secteur à l’arrêt, nous serons les derniers à être autorisés à retravailler. Une saison pour nous va de mi-mars à mi-octobre. Cela signifie que la saison 2020 est compromise et qu’il va falloir tenir jusqu’à mars 2021 », déclare Denis Larrose, directeur d’exploitation des compagnies Aquitaine Croisières et de Croisières Burdigala.

La première compagnie propose des croisières d’une durée d’une semaine sur la Garonne, la Dordogne et l'estuaire de la Gironde avec des excursions à pied ou à vélo sur les routes et chemins de halage à travers les plus beaux paysages du Bordelais. Le MS Bordeaux peut accueillir 85 passagers. À partir de 2021, le Mirabelle, 12 passagers, sera proposé. Croisières Burdigala propose des navigations à la journée avec trois bateaux sur la Gironde et l’estuaire pour des groupes ou des individuels ainsi que l’organisation de réception avec ou sans restauration.

« On espère un redémarrage en 2021 mais c’est déjà mal amorcé. Pour les croisières, la clientèle est à 95% étrangère dont 60% en provenance d’outre-Atlantique. Les frontières ont fermé dans le désordre, y aura-t-il une réouverture harmonisée ? Et même si la libre-circulation est rétablie à plus ou moins court terme, il va falloir du temps pour dépasser la peur du virus », continue Denis Larrose. Concernant la navigation à la journée, peut-être l’activité pourra reprendre avant ou après l’été, mais cela ne sauvera pas la saison 2020.

Du temps pour dépasser la peur du virus

Parmi les aides et les mesures de soutien mis en place par le Gouvernement, « le chômage partiel peut aider. Nous avons avancé les salaires de mars pour Aquitaine Croisières. Nous attendons le remboursement de l’État. Pour l’avenir, il faut un assouplissement et une prolongation du chômage partiel ». Aquitaine Croisières compte 14 salariés à temps plein et 5 à 6 saisonniers. Burdigala emploie 6 salariés.

« La crise est mondiale, tout le monde est concerné. Il faut regarder à un horizon d’un an et demi au moins, précise Denis Larrose. Il faut trouver les moyens pour tenir jusque-là », alors que les frais de fonctionnement sont toujours là comme les assurances pour les bateaux, par exemple.

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