« Nos voies navigables sont un facteur de premier plan pour réduire les émissions nocives à l’environnement, rappelle Nils Goseberg, professeur à l’institut d’ingénierie hydraulique LWI de l’université de Brunswick. C’est pourquoi il est décisif de connaître mieux le processus d’endommagement des rives lié à la navigation fluviale ». En Allemagne, les estuaires de l’Elbe, avec le port de Hambourg, et de la Weser, avec le port de Bremerhaven, sont particulièrement concernés. « Les vagues « primaires » -celles qui se forment à la poupe et à la proue- sont principalement responsables des dommages, souligne l’université dans un communiqué. Là où les voies fluviales sont étroites, ces dommages sont particulièrement importants ».
Des tests en laboratoire
Plus que le phénomène de vague proprement dite, c’est la temporaire submersion des épis qui est en cause, du fait de son pouvoir corrosif. « L’objectif à long terme est de développer des outils qui permettront de renforcer les rives pour lutter contre ces phénomènes », explique Ingrid Holzwarth, responsable du projet pour le BAW.
Plusieurs solutions techniques ont déjà été testées en laboratoire par le BAW à Hambourg, afin de développer une forme d’épis le long des rives capables de résister aux vagues créées par les bateaux.