Pays-Bas : un « Green Deal » pour le verdissement du fluvial et du maritime

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Aux Pays-Bas, toutes les parties prenantes ont signé un accord ou « Green Deal » pour travailler ensemble et réussir le « verdissement » des transports fluvial et maritime. Un accord qu’il faut désormais transformer en réalité concrète. Pouvoirs publics, ports, armateurs et opérateurs, chargeurs, transporteurs, universités et instituts de recherche, même les banques… Aux Pays-Bas, toutes les parties concernées se donnent la main pour mener à bien le « verdissement » ou la transition énergétique et écologique des transports maritime et fluvial. Un accord ou « Green Deal » énumère les actions à entreprendre pour réduire les émissions polluantes des navires et bateaux.

Le programme d’action porte sur des aspects aussi divers que la réduction de la consommation en carburant, le recours plus intensif à des biocarburants, la massification des flux, la recherche sur les moteurs électriques, la diminution des temps d’attente aux écluses, la mise en place de nouveaux modèles de financement pour stimuler l’innovation. Une « task force » devra surveiller la mise en œuvre de ce plan et les progrès enregistrés.

Faciliter l’accès aux crédits bancaires des bateliers

Pour la navigation intérieure, l’objectif affiché est de faire baisser d’au moins 40 % les émissions de CO2 d’ici 2030. A l’horizon 2050, le secteur devrait être quasiment « climatiquement neutre ». L’accord prévoit notamment la création d’un « label de durabilité » pour les bateaux, qui devrait permettre aux bateliers d’obtenir des réductions sur les droits portuaires et leur faciliter l’accès aux crédits bancaires dont ils ont besoin.

La ministre de l’Infrastructure Cory Van Nieuwenhuizen libère 15 millions d’euros pour stimuler l’innovation dans la navigation intérieure et le passage à des motorisations plus propres. La Haye veut également œuvrer pour la mise en place d’un fonds européen pour le « verdissement » du transport par la voie d’eau.

Bon pour la compétitivité du secteur

Cory Van Nieuwenhuizen qualifie le « Green Deal » de « bond systémique en avant ». A ses yeux, les Pays-Bas ont, en tant que « nation navigante », le devoir de donner l’exemple. De plus, « ceci est bon pour la compétitivité du secteur et, donc, de notre pays ».

BLN-Schuttevaer salue un accord qui répond à bon nombre d’attentes des acteurs du secteur comme la volonté d’éviter l’éclosion de zones d’émissions locales aux normes disparates, mais souligne aussi qu’il s’agit surtout d’un « déclaration d’intention » qu’il s’agit de transformer en réalité. L’organisation parle du « verdissement » comme d’un « défi énorme » du fait des coûts élevés, de l’incertitude technologique et des soucis de rentabilité. « Le plus grand défi est de conserver notre avantage compétitif par rapport à la route et au rail », ajoute BLN-Schuttevaer.

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