Partenariat GNTC-Ademe : « Mettre en visibilité le transport combiné »

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Le Groupement national des transports combinés (GNTC) et l’Ademe ont signé un partenariat fin septembre 2020 pour trois ans. Explications sur les axes de travail prévus par les deux partenaires, notamment la mise en place d’un « label sur les chaînes logistiques intégrant le combiné ». Le Groupement national des transports combinés (GNTC) et l’Ademe ont signé un partenariat stratégique autour du développement et de la promotion du transport combiné (rail/route, fleuve/route) le 24 septembre 2020. Cette démarche s’inscrit dans le contexte d’une volonté de report modal vers les modes alternatifs à la route, considéré comme l’un des leviers pour la décarbonation du transport de marchandises.
 La convention de partenariat est signée pour trois ans, précise un expert de l’Ademe. Au cours de cette durée, il s’agit de conduire les quatre actions définies : création d’un Observatoire du transport combiné, mise en œuvre d’actions de sensibilisation, de communication et de promotion, lancement de nouvelles études autour du report modal, réflexion sur l’émergence d’innovations. « L’idée est de mener de front la mise en place de ces actions. La première d’entre elle, la création d’un Observatoire, vise à mettre en visibilité le transport combiné qui reste largement méconnu, explique l’expert de l’Ademe. Nous allons travailler avec l’Etat, qui dispose des données, avec l’objectif de les présenter, de faire ressortir les informations importantes, les rendre plus accessibles ».

Le troisième axe « lancement de nouvelles études autour du report modal » se décline notamment en « nouveaux types de financements pour le lancement de liaisons combinées ». Selon l’expert : « L’Ademe va cofinancer des études, par exemple, pour un label, des actions de communication et de promotion comme un site web ou l’organisation d’événements. Nous allons aussi lancer un appel à projets innovation sur le modèle de ceux que nous faisons régulièrement ».

Par exemple, après la mise en place de l’Observatoire, cela pourrait servir pour l’élaboration d’une plate-forme numérique. Pour le moment, aucun montant n’a encore été budgété.

Un label pour distinguer les entreprises d’une filière

L’une des autres actions du troisième axe de travail est la création d’un « label sur les chaînes logistiques intégrant le combiné ». L’idée est de partir du label Objectif CO2, devenu Eve, mis au point pour le transport routier de marchandises. « A la base, c’est un engagement volontaire des entreprises du transport routier de marchandises qui souhaitaient améliorer leur performance environnementale en signant une charte », rappelle l’expert de l’Ademe. La plupart se sont ensuite réengagées.

Mais après plusieurs (ré-)engagement/s, les entreprises parviennent à un maximum de performances environnementales. « Il est alors intéressant de créer un label pour mettre en avant la performance environnementale des entreprises, pour les distinguer au sein d’une filière. Cela constitue aussi un levier de compétitivité des entreprises avec label par rapport aux donneurs d’ordre ». Engagement volontaire par charte puis label, c’est un besoin qui se crée, une démarche de progrès qui permet aux entreprises d’améliorer leur performance environnementale et de la voir reconnue.

Pour le moment, il n’est pas encore déterminé si un nouveau label « transport combiné » va être créé ou être intégré dans l’un de ceux existant déjà.

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