Norlink a poursuivi ses actions au cours de 2020

L’événement habituel de Norlink en septembre ne peut avoir lieu cette année compte tenu du contexte sanitaire, une conférence en ligne est toutefois prévue le 22 octobre. D’ici-là, Fabien Becquelin, directeur opérationnel de Norlink, revient sur les activités conduites par la fédération depuis janvier 2020. Norlink organise depuis sa création en 2017 un événement au mois de septembre, devenu un rendez-vous habituel, mais qui ne peut avoir lieu cette année 2020, compte tenu du contexte sanitaire. La fédération organise toutefois une conférence en ligne le 22 octobre sur les révolutions portuaires et logistiques. Certaines des interventions prévues en septembre seront alors présentées. Les travaux de Norlink se sont poursuivis et même amplifiés au cours de cette année, précise Fabien Becquelin, directeur opérationnel de Norlink : « Nous avons eu beaucoup d’activités pendant le confinement. Notre action a été de lutter contre les « fake news » dans des titres de presse et qui indiquaient, à tort, qu’il y avait des problèmes de congestion dans les ports. Il y avait un vrai enjeu pour rassurer les clients, pour éviter qu’ils se tournent vers la valeur refuge, le camion. Nous avons décidé de faire savoir aux marchés et aux clients l’état réel des services massifiés, voilà ce qui fonctionne, quelles sont les démarches à faire compte tenu de l’épidémie, etc. ». Pour cela, Norlink s’est fondé sur son réseau d’adhérents pour collecter et diffuser des informations fiables et à jour sur un rythme quotidien sur le site web et les réseaux sociaux, de manière hebdomadaire par une newsletter diffusée à tous les acteurs pouvant être concernés, chargeurs, organisations professionnelles, associations de filières, etc. « Au début, nous allions chercher les informations puis rapidement, nos adhérents ont commencé à nous les transmettre. C’est la force du réseau Norlink ». Pendant le confinement, Norlink a également mis en œuvre des formations pour ses adhérents, rédiger et diffuser des documents sur différents thèmes, par exemple autour des financements.

Seine-Nord, locotracteurs au GNC, solutions alternatives pour le fluvial

Plusieurs axes de travail de Norlink ont continué à avancer également depuis le début 2020.

« Il y a une vraie dynamique autour des prêts à 0 % aux artisans-bateliers pour des projets d’acquisition de bateau ou de travaux à bord. Nous en avons accordé cinq en quelques mois alors que précédemment nous étions à deux. C’est une bonne piste de soutien à la profession que nous apprenons à mieux connaître également », explique Fabien Becquelin.

Les échanges avec la Société du canal Seine-Nord Europe se sont poursuivis autour des lieux d’implantation des plates-formes nécessaires à prévoir pour accueillir les trains d’approvisionnement en matériaux pendant la phase chantier de cette infrastructure.

Suite à une étude sur l’utilisation du gaz naturel comprimé (GNC) par les locotracteurs, un grand industriel du Nord, basé à Dunkerque, a montre un intérêt pour convertir un total de 10 engins au cours des années à venir. « Nous pensons pouvoir lancer le chantier de conversion d’un premier locotracteur avant la fin 2020 », annonce le directeur opérationnel de Norlink.

Concernant le fluvial et les solutions d’énergies alternatives pour les bateaux fluviaux, une démarche a été lancée avec Voies navigables de France (VNF) pour déterminer les spécificités du bassin Nord-Pas-de-Calais. « Il y a deux grands types de flux. Il y a ceux qui sont courts et pendulaires, les autres sont plus irréguliers. Et les deux types appellent des solutions différentes. Pour le premier type de flux, l’électricité peut-être l’évolution pour des voyages sur courte distance. Pour le deuxième, cela peut-être l’hydrogène, le gaz sous différentes formes, des solutions hybride, un mix énergétique… Nous avons commencé à approcher la profession fluviale avec ces informations pour continuer à avancer la réflexion ».

Dans un avenir très proche, Norlink va mettre en ligne « des fiches de bonne pratique sur les transports massifiés ». Elles s’adressent à des chargeurs, des élus de collectivités locales, territoriales, associations, ou toute personne à la recherche d’actions concrètes mises en place pour favoriser les transports massifiés.