La direction du port situé au sud de Rotterdam et de Dordrecht parle d’une stagnation de l’activité due notamment à l’incertitude entourant le Brexit et la transition énergétique, l’absence de grands investissements du côté des entreprises et le report de certains projets.
A 7,14 Mt, le trafic maritime est resté relativement stable en 2019. Son recul de 3,9 % marque une consolidation après les 7,40 Mt enregistrés en 2018 et qui constituaient la meilleure performance depuis 2009 au moins.
Forte chute des trafics de sable
La navigation intérieure fait nettement moins bien. Ses volumes chutent de 11,7 %, à 9,46 Mt. Ce deuxième reflux consécutif intervient après plusieurs années d’oscillation autour des 11 millions de tonnes. La forte chute des trafics de sable est l’une des causes principales, selon la direction du port.
Le trafic fluvial à Moerdijk s’était rapidement redressé entre 2009 et 2011, de 8,60 Mt à 15,02 Mt, mais a connu depuis lors une érosion prononcée. Les basses eaux de 2018 n’avaient toutefois provoqué qu’un ressac relativement limité par rapport à 2017 (-5 %, de 11,27 Mt à 10,72 Mt).
Le transbordement cumulé, généré par les 2 069 navires et 10 976 bateaux qui ont touché le port, se monte à 16,60 Mt et 596 000 EVP. La contraction des volumes sur le front tant maritime que fluvial se traduit, là aussi, par un des résultats les plus faibles depuis 2009 (13,63 Mt). On est loin des 21,77 Mt de 2011.