A l’étude depuis un bon moment déjà, cette liaison ferroviaire va donc se concrétiser à l’automne 2019. Pour Marfret, via sa filiale Fluviofeeder armement, il s’agit de développer son terminal à conteneurs de Rouen et le relier de manière encore plus intensive à la région parisienne. « Rouen peut devenir un centre de distribution pour l’Ile-de-France, et pas seulement pour les entreprises de e-commerce, en utilisant le transport fluvial jusqu’à Gennevilliers et le transport ferroviaire jusqu’à Valenton/Bonneuil », a expliqué Guillaume Vidil.
Marfret est présent au Havre, à Rouen, et à Gennevilliers et compte utiliser ses 3 bases pour faire circuler les flux de marchandises de manière massifiée jusqu’en Ile-de-France. Selon Guillaume Vidil : « Il s’agit de servir l’Ile-de-France depuis Port 2000 en passant par Rouen et en brisant le plafond de verre de la route grâce aux solutions massifiées » que sont le fluvial et le ferroviaire.
Une stratégie de diversification vers la logistique
La logistique constitue un axe de diversification important pour Marfret qui a l’ambition de devenir un prestataire global, un intégrateur. Dans cette stratégie, Rouen tient une place centrale, a assuré Guillaume Vidil. « Plutôt que dépenser des milliards d’euros dans une chatière, développons à Rouen une plate-forme logistique d’ampleur, des solutions logistiques, étoffons les offres de services trimodales ».
Le directeur général a rappelé que Marfret s’était lancé dans le transport fluvial il y a 10 ans environ dans la continuité des activités maritimes de la compagnie. Pour lui, « des THC mutualisés favoriseraient le développement du transport fluvial ».