Dès le 11 mai 2020, une partie du personnel est revenue dans les locaux du Centre de formation des apprentis de la navigation intérieure (CFANI) situés au Tremblay-sur-Mauldre dans les Yvelines en région Ile-de-France. Une autre partie a continué le télétravail. L’établissement avait fermé ses portes dès le début du confinement mi-mars comme tous les établissements scolaires et de formation (voir notre article).
Au cours des deux mois du confinement, l’enseignement s’est déroulé à distance et de manière globalement positive. « Nous sommes restés en contact avec les élèves à distance. Ils ont bien répondu à cette forme d’enseignement. Par exemple, les professeurs François Manouvrier et Maxime Abramovici ont organisé des cours par visio-conférence auxquels ont participé les élèves. Nous sommes restés très mobilisés et très présents », indique Francis Doreau, directeur du CFANI.
Le 25 mai, le CFANI a accueilli de nouveau l’ensemble des apprentis sur le site du Tremblay pour les cours. L’internat et la restauration fonctionnent également. Le tout dans le strict respect des conditions sanitaires. Cela signifie notamment moins d’élèves dans les salles de classe pour respecter la distance physique et deux internes par chambre au lieu de six.
Une session spéciale pour le certificat de capacité
Côté enseignement et validation des connaissances, « tout va se jouer sur le contrôle continu et sur dossier, sans examen final », précise François Manouvrier. Le CFANI applique ainsi les décisions de l’Education nationale. Toutefois, pour les élèves de Terminale, le CFANI a obtenu de la DRIEA l’organisation d’une session spéciale pour la partie théorique du certificat de capacité. Cette session spéciale aura lieu au Tremblay, sans doute la dernière semaine de juin, et sera aussi ouverte au public. Il est prévu de mettre à disposition plusieurs salles en limitant dans chacune à 10 le nombre de candidat, au lieu de 20, pour respecter les mesures sanitaires.
Si la fin de l’année scolaire 2019-2020 arrive désormais très rapidement, la prochaine et la rentrée de septembre se profilent aussi à l’horizon. « Les inscriptions ne se passent pas mal, précise Francis Doreau. Il faut que les entreprises jouent le jeu de leur côté en acceptant d’accueillir les apprentis ».
Il ne faudrait pas que les entreprises du secteur fluvial renoncent à s’engager à accueillir des apprentis dans un contexte économique rendu plus tendu avec la crise du Covid-19. Il en va de la pérennité et de la qualité de la formation et de l’accès aux différents métiers du transport fluvial à moyen et long terme.