Avec un peu plus de 3 millions de tonnes (-5 %), la filière des matériaux de construction reste la plus importante pour le port de Bruxelles suivie de celle des produits pétroliers (un peu plus d’un million de tonnes, -8 %). « La baisse du secteur de la construction s’explique par l’arrêt total des activités sur les chantiers durant le confinement du printemps et la baisse des produits pétroliers est la conséquence immédiate de la diminution des déplacements durant cette même période ».
A l’inverse, les produits agricoles (190 000 t +0,5 %) et les denrées alimentaires (74 000 t, +19,4 %) ont progressé, portés par la demande. Les minerais et ferrailles sont restés à l’identique (85 000 t) en 2020 comparativement à 2019.
Un projet ferroviaire pour l’avant-port
Avec 42 452 EVP, les conteneurs présentent une contraction de -5 % à fin décembre 2020. La direction du port souligne qu’il y a eu un rattrapage au deuxième semestre, la baisse étant de -10 % fin juin. Et la baisse n’empêche pas 2020 d’être la deuxième meilleure année pour le transport de conteneurs depuis que cette activité a été développée au port de Bruxelles.
Le port met en avant la performance du trafic par voie d’eau de palettes, avec une progression en volume de 33 % (+10 % en quantité) par rapport à 2019.
« La bonne santé des activités palettes et conteneurs est encourageante et démontre que les efforts du port en matière de diversification des trafics portent leurs fruits ».
Les partenaires commerciaux du port de Bruxelles demeurent les mêmes avec dans l’ordre les Pays-Bas, suivis de la Belgique, de l’Allemagne et de la France.
Parmi les projets annoncés, le port travaille « au redéploiement du fret de marchandises par voie ferroviaire à l’avant-port. Cette connexion multimodale entre le rail et la voie d’eau accroitra l’attractivité du port et renforcera les chaînes d’approvisionnement à l’échelon européen tout en en réduisant l’impact carbone ».
Le port de Bruxelles a récemment signé avec la région-capitale un nouveau contrat de gestion pour les années 2021 à 2025, assorti d’un financement de 93,5 millions d’euros sur cette même période.