Le « plan climat » de BpiFrance et de la Banque des territoires intègre des projets autour du fluvial

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BpiFrance et la Banque des territoires ont détaillé leur « plan climat » qui comprend un soutien autour de projets autour du fluvial, notamment pour des évolutions de flotte, pour développer la logistique urbaine durable, pour régénérer le rail sur certains axes.

BpiFrance et la Banque des territoires ont présenté conjointement le 9 septembre 2020 leur « plan climat » qui est un plan spécifique doté de 40 milliards d’euros en faveur de la transition écologique et énergétique et cible les PME et ETI, les start-up innovantes de la greentech, les collectivités locales et territoriales. Le plan s’étale jusqu’en 2024 et « vise à déclencher un effet d’entraînement sur l’investissement et l’emploi, contribuant ainsi à la relance, et en créant au niveau local un véritable effet déclencheur sur la décision d’investissements en matière de transition écologique et énergétique ».

Pour développer la « mobilité verte », l’effort des deux banques en matière de financement atteint 3,5 milliard d'euros. Sur ce total, 650 millions d’euros sont prévus sous formes de fonds propres et de prêts dédiés « pour financer des flottes de matériel roulant propre dans les secteurs routier, fluvial ou ferroviaire ». Il s’y ajoute 420 millions d’euros « pour aider les villes à se transformer pour mettre en place une logistique urbaine durable ou de nouvelles pistes cyclables ». Il y a aussi 1,5 milliard d’euros qui sont consacrés « à des projets d’infrastructures régionales et locales, via des prêts participant à la reprise de chantiers et à l’accélération de travaux, notamment en matière de régénération du rail sur certains axes, et de fonds propres (200 millions d’euros) dans des projets qui fluidifient, optimisent les flux et participent ainsi à l’ambition de réduction de l’empreinte globale ».

Réduire l’empreinte carbone

L’un des piliers du plan a pour objet « l’accélération de la transition des entreprises et des territoires » et est doté de 20 milliards d'euros. Dans ce cadre, la démarche veut aider les entrepreneurs à réduire leur empreinte carbone et leur proposer, entre autres, un « prêt vert Ademe-Bpifrance » pouvant aller jusqu’à dix ans et plafonné à 1 million d’euros. Ce « prêt vert » finance des actions préconisées une fois qu’ont été mieux cernés les flux en matières premières (eau, énergie, déchets) et les pistes potentielles d’économies (dans le cadre de l’outil de diagnostic Ademe Diag Eco-Flux). « Ce sont des prêts sans garantie, ciblant les PMI et ETI qui veulent décarboner leurs installations mais n'ont pas de valeur de gage et ont besoin d’une banque publique ».

Un autre axe concerne « l’innovation dans les greentechs et les réseaux durables et résilients » et 5,5 milliards d’euros y sont dédiés. Bpifrance mobilise 2,5 milliards d’euros en soutien de 9 000 projets greentechs. La Banque des territoires mobilise de son côté 3 milliards d’euros pour appuyer les filières et dispositifs « innovants pour l’aménagement durable et résilient des territoires ». Soit 2,8 milliards d’euros de prêts et 200 millions d’euros de fonds propres, prévus sur la période 2020-2024 pour financer la rénovation de réseaux d’eau et d’assainissement (avec l’Aqua Prêt), le traitement des déchets, les réseaux de chaleur, le portage foncier pour de grandes opérations où se présente l’opportunité de recycler des friches, ainsi que la préservation de la biodiversité, « par exemple pour la promotion de sites naturels de compensation écologique ».

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