L’autre volet des mesures de soutien a concerné le péage de navigation transformé en forfaitaire à la journée de navigation et n’est pas dû pour la période du 12 mars au 21 juin 2020. « VNF a ainsi été bien au-delà des mesures générales prévues par le gouvernement », a souligné Henri Bouysses.
Se projeter dans l’avenir
Interrogé sur la suite qui va être donnée par l’établissement à ces mesures de soutien, le directeur a indiqué : « Un prochain CA de VNF a lieu à la mi-décembre et va réétudier la situation économique dans son ensemble au regard de la deuxième vague que nous connaissons depuis octobre. Les décisions de VNF sont prises au niveau national. Ce CA sera l’occasion de se projeter vers l’avenir, d’étudier les conditions de reprise sans doute progressive de la navigation. Nous avons bien entendu que la mesure prise pour le péage est plébiscitée par les professionnels ».
Ceux-ci, notamment les membres de l’Union des péniches de croisières du Midi (UPCM) ont d’ailleurs demandé officiellement début novembre 2020 à VNF « la reconduite » de cette mesure tout comme de celle sur l’abattement des COT.
Pour l’UPCM, « les difficultés financières encourues par l’industrie du tourisme fluvial suite à la pandémie 2020 vont persister en 2021. Le Covid-19 continuera à avoir des effets pendant plusieurs années pour les différentes activités », d’où la nécessité de reconduire les deux mesures mises en place pour soulager les activités « qui ont été particulièrement appréciées ».
Nouvelle organisation de VNF Sud-Ouest
Henri Bouysses a annoncé que la DT Sud-Ouest est en train de faire évoluer son organisation « avec une structuration plus forte en filière ». Il s’agit notamment de faire émerger une filière tourisme dans l’organisation qui sera pilotée par le service développement avec des relais dans les services territoriaux. L’objectif est de mettre en place un interlocuteur pour les acteurs du tourisme fluvial. La nouvelle organisation se met en place depuis novembre 2020 et sera effective en mars 2021.
Pour le directeur, parmi les travaux à conduire, il faut engager « une réflexion sur la mutation de l’offre de tourisme fluvial qui a des atouts et est apparu adapté dans le contexte sanitaire ». Parmi les autres priorités, il y a la digitalisation, la gouvernance du tourisme.