Si les essais en cours donnent les résultats espérés, l’écluse de Salzinnes deviendra début 2020 la première en Wallonie à être opérée à distance. Le système devrait ensuite être étendu à d’autres écluses sur la Sambre et la Meuse. La téléconduite de ces ouvrages d’art se fera depuis le nouveau centre « Perex » de la Région wallonne.
Salzinnes est la première écluse sur la Sambre en amont de Namur. Les essais de téléconduite y ont démarré au printemps 2019, après le rajout de caméras permettant de manœuvrer l’écluse en toute sécurité. Ils se sont appuyés, dans une première phase, sur une ancienne interface, mais se poursuivent à l’heure actuelle avec une nouvelle intégrant une imagerie plus performante.
« Des éclusiers viennent au centre Perex -qui signifie permanence d’exploitation- pour tester la téléconduite, en interaction avec une gestion directe de l’écluse, indique Karine Gressens, responsable de la direction d’appui à la maintenance et à l’exploitation des voies hydrauliques du Service public de Wallonie Mobilité & Infrastructures. Si les essais sont concluants, le passage définitif à la téléconduite devrait intervenir à partir de février 2020 ».
La Basse-Sambre à l’horizon 2026
La téléconduite de l’écluse se fera depuis le nouveau centre Perex (ou Perex 4.0) inauguré en avril 2019. Ce centre d’exploitation des infrastructures, longtemps axé sur le réseau routier, a pour vocation d’intégrer la gestion des voies navigables et des niveaux de l’eau ainsi que le suivi en temps réel de la navigation sur tout le réseau wallon.
A terme, l’ensemble des ouvrages d’art sur la Basse-Sambre et la Haute-Meuse (toutes deux en amont de Namur) devraient êtres gérés depuis le centre Perex, selon ce qui a été annoncé en avril lors de l’inauguration. Sur la Basse-Sambre, cet horizon est fixé à 2026.
Le centre Perex est implanté au nord de la capitale wallonne. La photo montre le poste opérateur d’où est assurée la téléconduite de l’écluse de Salzinnes.