North Sea Port, né de la fusion du port belge de Gand avec ses voisins néerlandais Terneuzen et Flessingue, a mené une enquête auprès de ses entreprises pour déterminer quels modes elles utilisent pour leurs flux avec l’hinterland, tant à l’entrée qu’à la sortie.
La navigation intérieure sort vainqueur de cet exercice. Elle traite 54 % des volumes identifiés. Le transport routier arrive en deuxième position avec 30 %. Le ferroviaire se situe à 9 % et le transbordement intervient pour les 7 % restants.
Une bonne connexion fluviale
Le très bon score pour la voie d’eau n’est pas une surprise. North Sea Port est parfaitement connecté au réseau fluvial du bassin Rhin-Escaut. De plus, l’activité portuaire y est très largement axée sur les vracs secs et liquides, qui se prêtent plus facilement au transport par bateau. L’essor du conteneur y a ajouté un volet additionnel, tant par la voie d’eau que par le ferroviaire.
L’étude fait apparaître une répartition modale comparable à celle qui avait déjà été constatée pour le port de Gand, même si de légers glissements apparaissent, du fait, notamment, de l’incorporation du transport maritime de courte distance et du rôle plus réduit du ferroviaire dans les ports zélandais.
Préparer l’arrivée de Seine-Escaut
North Sea Port a fait du développement des modes alternatifs un des fers de lance de sa stratégie. Le port a vu se multiplier ces dernières années le nombre de liaisons multi- en intermodales (y compris un train direct de et vers la Chine).
A moyen terme, le port table sur de projets comme Seine-Escaut pour poursuivre dans cette voie. Entre Paris et les ports maritimes du Benelux, Gand et Terneuzen seront des points de passage presqu’obligés sur cet axe à grand gabarit.