Elle a ajouté soutenir « sans réserve le transfert vers des modes de transport plus durables. C’est important pour notre économie et essentiel si nous voulons faire en sorte que nos villes restent accessibles et vivables ».
Elle répète, dans ce contexte, une mantra qu’utilisait déjà son prédécesseur Ben Weyts : « En Flandre, 80 % des entreprises se trouvent à une distance maximale de dix kilomètres d’une voie d’eau. Nous devons davantage utiliser ce boulevard bleu, tout comme le rail ».
Un maximum de 200 000 euros par projet
Les dossiers introduits feront l’objet d’une analyse pour déterminer s’ils répondent aux critères requis pour bénéficier d’un soutien financier. Les entreprises intéressées ont jusqu’au 16 novembre 2020 pour se manifester.
Outre le report modal, leur projet devra permettre d’atteindre, par la massification des flux, un volume critique requis pour le lancement de nouvelles liaisons fluviales ou ferroviaires ou d’augmenter les volumes sur des liaisons existantes, de stimuler le développement d’un réseau logistique régional de qualité, ou de promouvoir le verdissement du transport. Le projet devra être accompagné « de façon intense et ciblée » par une équipe regroupant des représentants de toutes les parties impliquées (ou un consultant extérieur).
Le soutien accordé par le gouvernement flamand peut aller jusqu’à 200 000 euros par projet sur une période maximale de trois ans. Cet argent pourra notamment servir à financer un investissement nécessaire comme l’élimination d’un obstacle au report modal auprès d’un des chargeurs.
Bilan de l’appel à projets 2019 : 2,5 millions d’aide
Le nouvel appel à projets s’inscrit dans le prolongement d’autres initiatives de ce type. Un appel similaire s’est traduit en 2019 par l’approbation de dix-huit dossiers, sur 37 projets introduits, représentant une enveloppe d’aide de quelque 2,5 millions d’euros.
Il s’agissait de quatre projets sur la navigation automatique sur les canaux de plus petits gabarits, deux projets concernant le développements de hubs fluviaux pour les matériaux de construction, sept projets portant sur des solutions de report modal aux ports de Zeebrugge et North Sea Port et cinq projets relatifs à des applications informatiques améliorant l’efficacité de la chaîne logistique.
Le nouvel appel à projets semble plus spécifiquement taillé sur la mesure de flux conteneurisés.