JO 2024 : plus de 125 000 tonnes de déblais évacués par la Seine et des expérimentations pour le transport de matériaux

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Voies navigables de France (VNF), Haropa et la Société de livraison des ouvrages olympiques (Solideo) ont livré un premier bilan du partenariat visant à favoriser le recours au fluvial pour le transport des déblais du chantier du village olympique des JO de Paris 2024. Des expérimentations fluviales sont menées pour les futurs approvisionnements de matériaux nécessaires à la construction de ce village. Voies navigables de France (VNF), Haropa et la Société de livraison des ouvrages olympiques (Solideo) ont livré en octobre 2020 un premier bilan de la convention signée le 21 janvier visant à favoriser la logistique fluviale pour le transport des déblais et matériaux de construction du village olympique des JO de Paris 2024.

Le chantier du village olympique a démarré en mai 2020 et, depuis, ce sont 125 000 tonnes de déblais issus des terrassements qui ont été évacuées par voie fluviale sur un total de plus de 500 000 tonnes qui doivent être évacuées par la Seine en 48 mois, sans compter les approvisionnements en matériaux de construction.

Ces évacuations de déblais ont été réalisées à partir des ports de Saint-Denis et de Saint-Ouen-sur-Seine gérés par Ports de Paris et à partir d’une desserte fluviale installée spécialement sur l’Île-Saint-Denis par VNF grâce au concours de la SEM Plaine Commune Développement. Les déblais ont ensuite été acheminés vers des centres de stockage, de traitement et de valorisation sur les plateformes portuaires de Gennevilliers et de Bruyères-sur-Oise ou vers des carrières de la Seine aval.

Les évacuations fluviales  de déblais vont se poursuivre jusqu’à la fin 2020 et doivent atteindre un pic au premier semestre 2021.

Expérimentations fluviales pour l’approvisionnement en matériaux

Le chantier du village olympique des JO de Paris 2024 est aussi « l’occasion d’accélérer l’émergence de nouveaux services de transport fluvial avec l’arrivée de nouvelles unités fluviales adaptées aux besoins des entreprises et de nouvelles technologies de supervision du trafic ».

Il s’agit notamment de préparer l’utilisation du fluvial pour les approvisionnements de matériaux préfabriqués utilisant le bois et le béton bas carbone. Des expérimentations fluviales sont menées avec des chargeurs pour tester plusieurs scénarios de desserte fluviale des matériaux nécessaires à la construction du village : façades ossature-bois, caissons préfabriqués-bois, charpente, enduits, menuiseries etc. Ces expérimentations bénéficient d’un accompagnement de Haropa et de VNF. Pour ce dernier établissement, l’aide apporté s’inscrit dans le cadre du plan d’aide au report modal (PARM).

Pour les trois partenaires, avec ces expérimentations, « il s’agit d’inscrire leur action dans l’héritage 2024 en alliant le recours croissant aux constructions-bois sur le bassin de la Seine, en particulier en Ile-de-France et en Normandie, et le transport fluvial ».

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