Une « lacune » pour l’accueil de petits bateaux
L’élu admet cependant une « lacune » : Lyon et sa Métropole n’ont pas de lieu pour accueillir des péniches de ce type, plus petites que celles de gabarit Freycinet. « Nous entendons bien faire de Lyon une ville accueillante pour eux, le tout est de trouver des solutions pérennes », marque-t-il. En complément, il évoque des nuisances dont se seraient plaints les riverains.
Un discours qui étonne le collectif… Surtout sur la question des nuisances. « Pensez-vous vraiment que deux bateaux habités respectivement par un couple et par une famille de trois personnes avec un enfant de quatre ans soient assez bruyants pour déranger les habitations et immeubles voisins ? », demandent-ils. Ils soulignent que cet enfant est d’ailleurs scolarisé à Lyon, dans ce quartier.
Selon eux, cette présence est un gain financier, via une redevance de 1 800 euros pour sept mois, pour la Métropole, et un plus pour la vie de quartier. Les bateaux peuvent, notamment, garder un œil sur ceux qui sont inhabités. Coté aménagement, ils rappellent la présence d’installations électriques dont ces derniers peuvent se servir.
« Le pire du pire, c’est que le collectif fait chaque année un nettoyage de cette darse », s’agace encore Geneviève Brichet. Un événement qui a lieu cette année le 24 octobre. Après avoir effectué un recours gracieux auprès de la Métropole et saisi le Défenseur des Droits, le collectif espère bien se faire entendre lors de ce rendez-vous. Il a lancé une pétition Internet intitulée « Pour une vie dans la darse de Confluence » sur change.org signée par plus de 400 personnes pour l’heure. La Métropole signale, elle, qu’une autre rencontre avec le collectif est prévue pour trouver une solution.