Par un communiqué commun d’Haropa-Ports de Paris, d’Entreprises fluviales de France et de la Communauté portuaire de Paris, la poursuite du soutien aux différentes activités du tourisme fluvial a été annoncée le 26 novembre 2020 suite à la tenue d’un conseil d’administration de l’établissement portuaire la veille.
Confirmant comme il est indiqué dans le document : « L’accompagnement s’est construit en concertation avec les représentants des entreprises et de la filière garantissant leur adéquation pour la pérennisation de l’activité et le maintien de l’emploi ».
Les mesures et leur durée sont :
- La prolongation automatique de la durée des titres d’occupation de 24 mois « pour faciliter le refinancement des entreprises »,
- De nouvelles mesures de réduction tarifaire des redevances au premier semestre 2021 : -90 % pour le premier trimestre et -50 % pour le deuxième trimestre 2021,
- L'annulation de la redevance variable sur le chiffre d’affaires 2020.
Ces mesures se situent dans le prolongement des précédentes déjà prises par Haropa-Ports de Paris, la plus récente a été une remise de 90 % sur le quatrième trimestre 2020 pour les occupants dont le chiffre d’affaires est en baisse de plus de 70 % sur 2020 comparée à 2019 ainsi qu’une facilité de paiement.
Plus d’informations sur les mesures annoncées début juin par Haropa-Ports de Paris.
Des entreprises en péril
Les différentes activités du tourisme fluvial (bateau-promenade, croisière-déjeuner/dîner, évènementiel (fêtes diverses dans un bateau en navigation ou amarré à quai, ou dans un établissement flottant à quai), croisière avec hébergement) sont de nouveau totalement à l’arrêt depuis le début du deuxième confinement fin octobre 2020.
Elles avaient déjà été stoppées totalement lors du premier confinement, la fréquentation n’a pas été au rendez-vous au cours de l’été et l’arrière-saison n’a pas eu lieu. L’année 2020 a été très difficile pour le tourisme fluvial et le manque de visibilité sur la reprise augure de perspectives incertaines pour la prochaine saison et met en cause la survie des entreprises.