Parmi les avancées, il y a le projet Seine-Nord Europe avec des déplacements et des prises de parole du Président de la République et du Premier ministre. Tous deux ont aussi insisté sur les atouts environnementaux du fluvial dans le contexte des transitions énergétique et écologique.
Les atouts du fluvial peuvent avoir un écho face à la mobilisation des citoyens en lien avec les conséquences du changement climatique et des mutations de la société à conduire. Mais il faut aller plus loin dans le verdissement, s’engager véritablement avec une feuille de route comme le font d’autres secteurs en France ou comme les acteurs du fluvial l’ont déjà fait aux Pays-Bas, en Allemagne…
La desserte des agglomérations fait déjà l’objet de réglementations contraignantes avec des échéances précises dans certaines d’entre elles. Et les élections municipales en 2020 pourraient accentuer la tendance. Il est temps, là aussi, de transformer en réalité et en solution pérennes les projets de logistique fluviale urbaine.
Concrètement, l’optimisme se nourrit de chiffre aussi : le trafic en 2019 s’inscrit dans une dynamique de croissance. Au-delà d’un effet seulement conjoncturel, il y a une effervescence autour du fluvial, témoignent pas mal d’acteurs. Des chargeurs se renseignent, testent la voie d’eau, attirés par ses atouts mais aussi par des innovations adaptées à leurs besoins (comme Fludis) ou en lien avec les nouvelles technologies qui sont l’objet du dossier de ce magazine.
Sans oublier toutefois que nouvelles technologies dit aussi possibilité de « stress technologique » pour les utilisateurs face à l’afflux de nouvelles applis, solutions, services, Iot, 5G, IA, Blockchain…