Du changement à la direction du CFANI

Depuis le 1^er septembre 2020, François Manouvrier est devenu le nouveau directeur du CFANI (centre de formation des apprentis de la navigation intérieure), succédant à Francis Doreau qui conserve des missions et des mandats de relations extérieures. Autre changement, Maxime Abramovici intègre l’équipe de direction et devient responsable pédagogique. La rentrée des élèves se passe bien avec une légère progression des effectifs. Il y a du changement à la direction du CFANI (centre de formation des apprentis de la navigation intérieure) depuis le 1^er septembre 2020. François Manouvrier est devenu le nouveau directeur et succède à Francis Doreau « qui conserve des missions et mandats de relations extérieures au CFANI et à son organisme gestionnaire l’ANFPPB (association nationale pour la formation et la promotion professionnelle dans la batellerie) ». François Manouvrier est issu du milieu de la batellerie. Il entre au CFANI en 1985 en tant que formateur puis est devenu responsable pédagogique à partir de 1988 tout en poursuivant, en parallèle, ses missions d’enseignement. Il assure aussi des missions de formation continue dans le domaine du transport de matières dangereuses à l’Institut Fluvia. Le nouveau directeur confie : « Cette nomination est, en tout cas, un grand honneur qui m’est fait. Au vu des différents changements induits dans le monde de la formation professionnelle par la loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel et de ses textes d’application, la tâche s’avère ardue avec quelques missions incontournables, mais néanmoins passionnantes ». En vue de cette prise de responsabilité, il a suivi et obtenu une formation de Master 2 en « management, option gestion et développement des centres de formation d’apprentis » à l’université Paris-Est-Marne-la-Vallée de 2018 à 2020.

Conduire le rapprochement entre CFANI et Fluvia

En plus des missions de direction technique et opérationnelle du CFANI (voir encadré), il va conduire le projet « d’encourager et d’améliorer la synergie existante entre les organismes de formation de la branche, formation initiale et continue ».

Depuis de nombreuses années, le CFANI assure des formations initiales à destination des jeunes gens. L’Institut Fluvia, de son côté, assure les formations continues pour adultes dans le domaine fluvial. « Depuis longtemps déjà, pour certaines formations, le CFA met ses moyens humains et matériels au service de Fluvia pour assurer ses missions. L’objectif est donc de renforcer ces mises en commun de moyens et de compétences, et de créer, à terme, un organisme unique regroupant les formations initiales et continues, gage d’efficacité et d’efficience », explique François Manouvrier. Conduire le rapprochement du CFANI et de Fluvia a pour objectif d’offrir aux opérateurs, aux entreprises et aux apprentis un pôle de formation intégré, réactif et moderne en phase avec tous les métiers fluviaux.

Autre changement au sein de l’équipe du CFANI, également depuis le 1^er septembre 2020, Maxime Abramovici intègre l’équipe de direction et devient responsable pédagogique. Maxime Abramovici a rejoint le CFANI en tant que formateur en 2004, année où il entre aussi à l’Institut Fluvia pour lequel il conçoit des programmes de formation continue. Il a lui-même été formé au CFA avant de travailler chez un opérateur parisien de bateaux à passagers.

La rentrée au CFANI se passe bien

François Manouvrier, nouveau directeur du CFANI, depuis le 1er septembre 2020, a vécu sa première rentrée à ce poste et précise : « La rentrée s’est effectuée, tout d’abord, avec le retour des apprentis de première et de terminale du bac pro transport fluvial. A partir du 21 septembre 2020, c’est l’accueil des secondes et d’une classe passerelle de première pour des jeunes gens déjà titulaires d’un autre bac. Le protocole sanitaire a été allégé par rapport à ce qui avait été mis en place après le confinement, ce qui nous permet d’accueillir à nouveau des classes complètes. Au niveau des effectifs, ils sont en légère progression par rapport à l’année dernière et les entreprises, malgré les difficultés rencontrées depuis le printemps, poursuivent globalement leur effort de formation, ce qui fait qu’à ce jour, la quasi-totalité de nos candidats a trouvé une entreprise avec laquelle conclure un contrat d’apprentissage ».