Des temps de parcours allongés sur le Rhin et la Moselle

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Pour CFNR Transport SAS, qui gère la manutention et la logistique sur les ports de Nancy-Frouard, Thionville-Illange et Uckange, le trafic fluvial reste normal sur la Moselle et le Rhin mais les temps de parcours des bateaux sont allongés du fait d’une restriction des éclusages.

CFNR Transport SAS gère la manutention et la logistique sur les ports de Nancy-Frouard, Thionville-Illange et Uckange. La société affrète près de 2 Mt de céréales-oléagineux par an.

Pour Jean-Marc Thomas, directeur général de CFNR Transport SAS, « le fret fluvial se maintient. Nous n’avons pas enregistré de baisse sensible du nombre de bateaux qui naviguent. Les exportations vers les Pays-Bas, l’Allemagne et la Belgique ne sont pas perturbées. Ce qui gêne l’activité aujourd’hui, ce sont les restrictions de l’amplitude horaire d’ouverture des écluses ».

Voies navigables de France (VNF) a en effet réduit l’amplitude journalière à dix heures par jour (7h à 17h), afin de concilier la protection des agents sur le terrain et  la réponse aux besoins de la très grande majorité des flux de marchandises.

« En Allemagne, les écluses sont fermées de 22h à 6h. Sur des voyages d’une durée oscillant entre 70 à 80 heures, ces restrictions allongent facilement le transport d’une journée, ce qui a des conséquences sur la compétitivité », observe Jean-Marc Thomas.

Un tiers des effectifs sur site

Comme nombre d’entreprises, CFNR Transport SAS a mis en place un plan de continuité de l’activité.

« Au niveau portuaire, 90% des salariés sont en poste aujourd’hui. Sur la partie organisation des transports, aujourd’hui, un tiers des effectifs sont en télétravail, principalement sur les postes logistiques et administratifs, un tiers bénéficient de la mesure garde d’enfants, et un tiers des salariés sont présents physiquement dans les ports, sur les bateaux. Nous avons pris les mesures nécessaires pour assurer la sécurité de nos salariés et de nos partenaires. Les règles de distanciation sociale et les mesures sanitaires sont strictement appliquées : il n’y a pas de contact avec les chauffeurs ou les bateliers et l’échange de documents se fait uniquement de manière électronique », précise Jean-Marc Thomas.

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