Pour Jean-Claude Sarremejeanne, président de l’UMF, il s’agit de faire de Marseille-Fos « un smart port vert dans une économie bleue » et un leader dans le domaine des transitions énergétique et écologique. Il s’agit également d’être en phase avec les objectifs gouvernementaux. Il en va aussi de l’acceptabilité des activités portuaires.
Deux solutions à terre, une flottante avec une barge
Molgas a présenté sa solution mobile qui utilise des conteneurs et peut être installée en deux à trois jours. En plus du GNL stocké dans un conteneur, les équipements comprennent un réchauffeur atmosphérique, un groupe électrogène, un transformateur pour adapter le voltage. Il y a également les connexions avec le navire. Le volume de GNL s’adapte aux différents besoins de puissance. Des distances sont à respecter entre les différents équipements conformément à deux arrêtés, il faut donc prévoir une surface au sol suffisante sur le quai.
La solution de Sofregaz est elle aussi « mobile et modulaire » et comprend un stockage de GNL, un équipement pour la revaporisation du GNL, une unité de génération de puissance, une connexion au navire. Le client doit faire le choix entre un moteur ou une turbine à gaz. Les puissances possibles varient de moins de 1 jusqu’à 10 megawatt, le régime de fréquence de 50 ou 60 herz.
Sofresid propose la solution « Elemanta » laquelle, à la différence des deux autres, est flottante et non pas installée à terre. Les puissances possibles varient de 5 jusqu’à 50 megawatt, le régime de fréquence de 50 ou 60 herz. Le combustible peut être du méthane, GNL, etc. mais aussi, à l’avenir, de l’hydrogène, de l’ammoniac… Il est aussi possible de prévoir le traitement des déchets, des eaux grises, etc.
« Elemanta, c’est une solution flottante par barge, ce qui apporte une grande souplesse pour la localisation. Elle peut être à quai dans un port maritime ou intérieur, dans un chantier fluvial, etc. C’est le résultat d’une approche territoriale avec l’objectif de répondre aux nouveaux besoins d’énergies des activités maritimes et fluviales. Elle prend en compte les points de vue des acteurs, par exemple, ceux des armateurs qui veulent optimiser les escales en termes économiques et environnementaux ».