La compagnie CroisiEurope prépare « étape par étape l’amorce de redémarrage de l’activité ». Il s’agit « d’accompagner au mieux la reprise graduelle de l’activité en suivant et en appliquant l’évolution des directives gouvernementales et sanitaires ».
Même si un calendrier de relance des activités touristiques y compris fluviales n’est pas encore connu et ne devrait l’être que fin mai 2020, les agences de la compagnie ont rouvert le 11 mai. « Elles accueillent à nouveau la clientèle et sont disponibles pour leurs partenaires tout en respectant les gestes barrière et la distanciation sociale en accord avec l’ensemble des protocoles dictés par le Gouvernement et les autorités sanitaires compétentes. »
En vue de la reprise, la santé et la sécurité des passagers et des collaborateurs sont la première priorité de la compagnie. « Depuis le début de cette crise sanitaire sans précédent la direction de la compagnie travaille avec les équipages à des aménagements des règles sanitaires appliquées à bord de la flotte. » Pour les croisières à venir, les procédures d’hygiène existantes à bord ont été renforcées et complétées. Elles sont détaillées sur le site Internet et se déclinent en cinq points : équipements, cuisine, hôtellerie, navigation, équipage.
Saisons 2020 et 2021
Pour convaincre le public de réserver une croisière pour la saison 2020, la compagnie strasbourgeoise a fait évoluer les règles concernant les règlements et les annulations. Les clients n’ont aucun acompte à verser lors de la réservation, le règlement se fait 15 jours avant le départ. La réservation peut-être annulée jusqu’à 16 jours du départ. Ces deux points s’appliquent à l’ensemble du réseau des agences de voyages, précise CroisiEurope. Il s’agit aussi de se projeter vers l’avenir et de favoriser les réservations pour la saison 2021 avec une solution nommée « Early Booking ».
Le contexte restreint de déplacement lointain entraîne aussi une évolution des offres : La Belle des océans va rester en Europe et proposer dès fin août des croisières de 8 jours en Corse au départ de Nice à la découverte de l’Île de Beauté (voir notre article). « Pour les autres croisières en Europe, à l’intérieur de l’espace Schengen, un retour à la normale est envisagé progressivement en fonction de l’évolution des directives européennes. »
La compagnie table ainsi sur la proximité des destinations « pour redécouvrir la France, sa nature préservée et sa richesse culturelle, à bord d’un bateau confortable à dimension humaine, dans des conditions de sécurité optimale ». Sans oublier « l’aspect vertueux du tourisme fluvial vis-à-vis de l’environnement qui plus que jamais se voudra proche de la nature et de la culture ».