De janvier à octobre 2019, les terminaux à conteneurs d’Île-de-France ont manutentionné 138 496 EVP. Soit 21 % de plus que sur les dix premiers mois de l’année 2018. L’augmentation de trafic est de 16,5 % pour les conteneurs maritimes, qui constituent l’essentiel du trafic, de 12,5 % pour les déchets conteneurisés, et atteint même 48,6 % pour les boîtes liées à la logistique urbaine. La bonne tendance s’est d’ailleurs confirmée au mois de novembre, « laissant espérer une année 2019 exceptionnelle », selon Haropa-Ports de Paris. Et peut être un record annuel de trafic pour les conteneurs fluviaux sur l’axe Seine.
En 2018, le transport fluvial en Île-de-France avait déjà augmenté de 5 %, avec 157 934 EVP, dont 75 % de conteneurs maritimes. Le total aurait pu être plus élevé, sans l’impact des crues de la Seine sur les transports fluviaux conteneurisés liés au recyclage et à la distribution urbaine.
Le ferroviaire aussi
Le ferroviaire participe aussi à l’accroissement du nombre de conteneurs manutentionnés sur les terminaux franciliens, avec deux nouvelles liaisons en 2019. Depuis Gennevilliers, des conteneurs maritimes sont expédiés vers Rennes. Au retour, le train transporte les voussoirs nécessaires à la construction, de part et d’autre de La Défense, du tunnel ferroviaire Eole (voir notre article). À Bonneuil-sur-Marne, une nouvelle liaison ferroviaire avec Rouen a été mise en place par Fluvio Feeder Armement, filiale de la compagnie maritime Marfret (voir notre article).
« Haropa démontre ainsi que son offre multimodale au cœur de l’axe Seine constitue une réelle opportunité pour les chargeurs et une alternative au tout routier », selon le GIE rassemblant les trois ports de l’axe Seine dont le directeur général délégué, Antoine Berbain, estime que « ces résultats très positifs démontrent la capacité de Haropa à catalyser des solutions logistiques multimodales plus propres et efficaces qui trouvent leur point d’atterrissage sur nos terminaux franciliens. »