Colis lourds : programmer les opérations

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Tour d’horizon des ports de l’axe Rhône-Saône-Méditerranée pouvant accueillir des colis lourds, soit avec des équipements fixes, soit avec des engins mobiles qu’il faut amener pour chaque opération.

L’ensemble des ports de l’axe Rhône-Saône-Méditerranée peut servir à la manutention de colis exceptionnels, sous réserve d’amener les engins de levage adéquats. Les ports publics et zones portuaires de Pagny-le-Château, Loire-sur-Rhône, Vienne-Sud-Salaise-Sablons, Saint-Vallier, Bollène, Laudun-L’Ardoise sont équipés de rampes pour charger et décharger la remorque ou le convoi routier entier dans le bateau/barge. Les ports de Chalon-sur-Saône, Lyon-Edouard Herriot et Arles possèdent des moyens de manutentions adaptés aux colis lourds.

Avec ses cinq modes de transport (fluvial, fluviomaritime, fer, route, oléoduc) et ses 2 terminaux dédiés à la manutention de colis lourds et de conteneurs, Lyon-Edouard Herriot a un rôle important à jouer dans le développement économique de la métropole et de sa région. Ses objectifs sont de favoriser le report modal de marchandises par le fleuve ou le rail, de contribuer durablement au développement de l’agglomération lyonnaise. Il s’agit de mettre à disposition des entreprises les conditions optimales d’accueil, de services et d’utilisation de la plateforme multimodale. « Nous travaillons à la fois avec le grand port maritime de Marseille, avec VNF, avec Medlink Ports. Nous menons des actions de lobbying en faveur du massifié sur l’axe Rhône-Saône-Méditerranée », souligne Christian Heimburger, président de Lyon Terminal. Il y a une volonté de mettre en place une complémentarité entre les plateformes.

C’est Lyon Terminal, filiale de la CNR, qui gère le portique et la rampe pour les colis lourds. Ce sont ses équipes qui assurent la manutention et l’accompagnement.  Le terminal 1 est plus particulièrement dédié à la manutention de colis lourds avec une capacité de 250 tonnes. « La manutention des colis lourds est suffisamment importante pour qu’elle puisse continuer à se développer », assure Christian Heimburger. Le port réalise entre 20 et 30 manutentions par an. Les colis sont à 75 % des transformateurs électriques pour EDF et, pour le quart restant, des turbines et des rotors « pour lesquels la voie d’eau fait sens, compte tenu de la difficulté d’assurer ce type de manutention », souligne Christian Heimburger.

Logiques d’axe

Chaque opération est toutefois spécifique avec des pré-requis, il s’agit de pièces lourdes et de grandes valeurs, par exemple, des cuves pour la raffinerie de Freyming, des turbines de barrages, des rotors pour des centrales électriques. Ce sont des opérations assez longues à programmer « qui souvent s’insèrent dans des projets de modernisation de grandes ampleurs ». La valeur ajoutée du port est d’offrir une grande souplesse afin de stocker et manutentionner le colis. Le port s’appuie « sur une étroite collaboration avec Medlink. Nous sommes bien sur des logiques d’axe ». Le port travaille beaucoup avec la CFT qui « a la chance sur le Rhône d’avoir cette capacité d’absorption sur le site ».

1 000 tonnes à Chalon-sur-Saône

Les capacités de levage des portiques à colis lourds sont à Chalon-sur-Saône de 1 000 tonnes. A Chalon-sur-Saône, il s’agit en fait, de la mutualisation de l’équipement privé de Areva-Framatome en cogestion avec la CCI de Saône-et-Loire qui est concessionnaire pour l’exploitation du port public de Chalon.

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