Interrogée par le député du Nord Guy Bricout sur l’enveloppe financière de 175 millions d’euros prévus pour le fluvial dans le plan de relance du gouvernement, la ministre a déclaré : « Je suis une grande défenseuse du fluvial car je pense vraiment qu’il peut être un atout notamment pour le développement des circuits courts et pour le transport d’un certain nombre de marchandises pour vraiment fluidifier les flux. Je ne vous cacherai pas que le fluvial a souffert d’un fort déficit d’investissements pendant des années, peut-être aussi parce qu’on avait tendance à mettre tous nos œufs dans le même panier ».
Après un bref temps de silence, elle a poursuivi : « Vous voyez ce que je veux dire. Vous savez les gros paniers avec un gros canal. A un moment quand on met des milliards d’euros quelque part, on ne les met pas ailleurs ». Puis elle a conclu : « Donc avec les 175 millions d’euros, on réinvestit de l’argent dans le fluvial grâce au plan de relance, vous pouvez compter sur moi pour qu’ils le soient vraiment car on en a besoin ».
Des précisions sur le ferroviaire
A une question sur les 4,7 milliards d’euros pour le ferroviaire dans le plan de relance, elle a précisé qu’un montant de « 2,3 milliards d’euros est pour la régénération des voies », l’autre partie de la somme « est pour les ponts, les trains de nuit, les péages fret, l’accessibilité des gares, etc. ».
A une question sur les petites lignes ferroviaires, elle a rappelé la signature par l’Etat en février 2020 de deux plans d’actions de soutien à ces lignes, l’un avec la région Grand Est et l’autre avec le Centre-Val de Loire (voir article). Elle a indiqué : « D’autres régions sont intéressées et des plans pourraient être signés à l’automne ».