« Nous avons toujours été croisiériste mais on nous réduisait peut-être uniquement à la partie fluviale. Nous élargissons notre activité. La Belle des Océans est un laboratoire pour nous qui se traduit aussi par de nouveaux défis (…) », a précisé Christian Schmitter, pdg de CroisiEurope, à nos confrères de Tour Hebdo dans un entretien exclusif daté du 14 mai 2019.
Ce jour-là, CroisiEurope a annoncé le rachat du navire Silver Discoverer, renommé La Belle des Océans. L’ex-Silver Discover était exploité depuis 2014 par la compagnie italienne Silversea Cruises.
L’entrée de La Belle des Océans dans la flotte de CroisiEurope marque la volonté de l’armateur alsacien de se lancer dans une stratégie de diversification vers les croisières maritimes en gardant une dimension humaine et en privilégiant un confort élevé. « Ce luxueux navire grand confort est doté de 7 ponts, mesure 103 m de long et 15 m de large Sa capacité est de 120 passagers grâce à ses 60 suites spacieuses toutes avec vue extérieure dont 9 avec balcons privatifs », précise le communiqué de CroisiEurope.
La Belle des Océans rejoint l’autre navire de l’armement La Belle de l’Adriatique, de 110 m de long, qui opère le long des côtes en Méditerranée.
Des destinations lointaines
Navire basé en Asie, La Belle des Océans va y rester au cours des mois à venir avec un programme pour l’automne qui va être prochainement commercialisé par CroisiEurope. A partir de janvier 2020, il commencera un voyage pour rejoindre sa nouvelle base au Canada avec un arrêt prévu à Nice au printemps pour une présentation officielle en France.
Depuis plusieurs années déjà, CroisiEurope propose des croisières bien au-delà de la France et de l’Europe avec des destinations lointaines sur les fleuves du monde d’Asie du Sud-Est, d’Afrique australe, de Russie. En 2020, il s’ajoutera le Gange et le Nil (voir notre article : https://npi-magazine.com/featured/croisieurope-presente-ses-nouveautes-pour-2019-et-2020/).
En 2018, à bord de ses plus de 50 bateaux, CroisiEurope a accueilli 202 948 passagers qui se répartissent en 55 % de Français et 45 % d’autres nationalités.