Parmi les arbitrages qui doivent être faits par l’Etat, il y a le lieu d’implantation du siège social du nouvel établissement, évoqué par le député comme une source d’inquiétude et d’interrogation au sein des trois ports.
Accélérer la fluidité du passage portuaire
Interrogée par le député Sébastien Jummel sur ce qu’il en est d’une stratégie nationale portuaire, la ministre a indiqué : « Cela fait partie du travail que nous avons à faire pour rendre les ports plus attractifs. Au-delà des grands ports, il nous faut une stratégie française des ports, elle n’existe pas, grands ports et ports décentralisés. Je crois que c’est important qu’on ait un instrument de souveraineté économique, qu’il faut renforcer à travers cette stratégie globale, sur tous les ports de France. Pour moi, cela veut dire sur toutes les mers ».
Elle a poursuivi : « Fixer un cap, c’est mon rôle dans cette stratégie, à l’ensemble des ports qui compose le système français, créer de l’emploi, une priorité du gouvernement et donc la mienne dans le périmètre qui est le mien, augmenter significativement la part des modes de transport massifiés, contribuer à l’atteinte de neutralité carbone des transports, accélérer la fluidité du passage portuaire. Tout cela est une stratégie que j’espère pouvoir annoncer au prochain Cimer, c’est-à-dire dans les semaines qui viennent ».
La phrase suivant n’était pas très audible mais semblait indiquer que si cette stratégie n’était pas présentée à cette occasion, cela serait fait rapidement ensuite.
La ministre a ajouté : « Le renforcement de la compétitivité économique des ports va s’accompagner d’une démarche exemplaire en matière d’environnement. Le plan de relance prévoit le développement d’infrastructures portuaires, d’équipements en faveur de la transition énergétique, d’aménagements d’infrastructures fluviales et ferroviaires ».