Annick Girardin : « Il faut donner plus de temps » pour la fusion d’Haropa

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Annick Girardin, ministre de la mer, lors d’une audition devant la commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale a indiqué : « Il faut donner plus de temps » à la fusion des trois ports de l’axe Seine, qui avait été annoncée pour le 1 janvier 2021. Elle a aussi détaillé le contenu d’une stratégie française des grands ports et des ports décentralisés « qui n’existe pas », ajoutant avoir l’objectif de la présenter dans les prochaines semaines lors d’un Cimer. Annick Girardin, ministre de la mer, a été en audition le 22 septembre 2020 devant la commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale et a répondu à des questions portant sur les ports notamment la fusion d’Haropa et la stratégie nationale portuaire. Interrogée par le député Damien Adam sur l’avancement des travaux sur la fusion des trois ports Haropa, la ministre a répondu : « La volonté d’une fusion des trois ports de l’axe Seine, Le Havre, Rouen, Paris, est un objectif qui est poursuivi, qui n’a jamais été lâché. Il avait été annoncé que la fusion serait définitive au 1 janvier 2021 avec une gouvernance installée, le Covid est passé, il faut donner plus de temps. Vous avez raison, il faut très vite que l’Etat annonce ses arbitrages, tout simplement car il semble que la dynamique faiblisse un peu et l’inquiétude commence à prendre place. On a pris des engagements. Je peux vous dire que dans les semaines prochaines, les annonces seront faites, à l’occasion très certainement d’un Cimer ».

Parmi les arbitrages qui doivent être faits par l’Etat, il y a le lieu d’implantation du siège social du nouvel établissement, évoqué par le député comme une source d’inquiétude et d’interrogation au sein des trois ports.

Accélérer la fluidité du passage portuaire

Interrogée par le député Sébastien Jummel sur ce qu’il en est d’une stratégie nationale portuaire, la ministre a indiqué : « Cela fait partie du travail que nous avons à faire pour rendre les ports plus attractifs. Au-delà des grands ports, il nous faut une stratégie française des ports, elle n’existe pas, grands ports et ports décentralisés. Je crois que c’est important qu’on ait un instrument de souveraineté économique, qu’il faut renforcer à travers cette stratégie globale, sur tous les ports de France. Pour moi, cela veut dire sur toutes les mers ».

Elle a poursuivi : « Fixer un cap, c’est mon rôle dans cette stratégie, à l’ensemble des ports qui compose le système français, créer de l’emploi, une priorité du gouvernement et donc la mienne dans le périmètre qui est le mien, augmenter significativement la part des modes de transport massifiés, contribuer à l’atteinte de neutralité carbone des transports, accélérer la fluidité du passage portuaire. Tout cela est une stratégie que j’espère pouvoir annoncer au prochain Cimer, c’est-à-dire dans les semaines qui viennent ».

La phrase suivant n’était pas très audible mais semblait indiquer que si cette stratégie n’était pas présentée à cette occasion, cela serait fait rapidement ensuite.

La ministre a ajouté : « Le renforcement de la compétitivité économique des ports va s’accompagner d’une démarche exemplaire en matière d’environnement. Le plan de relance prévoit le développement d’infrastructures portuaires, d’équipements en faveur de la transition énergétique, d’aménagements d’infrastructures fluviales et ferroviaires ».

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