L’agenda 2030 de l’AIVP a été l’un des éléments discutés lors du congrès 2018 de l’AIVP à Québec, événement qui a marqué aussi les 30 ans de l’association (voir le magazine NPI de septembre 2018).
« Les villes portuaires sont confrontées à une série d’enjeux communs à tous les pays, à des échelles diverses : accélération du développement urbain, concentration des populations sur les littoraux, augmentation constante des flux de biens et de personnes, digitalisation de l’économie, impacts du changement climatique, etc. », précise l’AIVP. La ratification des 10 engagements répond à ces enjeux et a pour objectif de développer des villes-ports durables, responsables et innovantes.
Les 10 engagements abordent les sujets du changement climatique, du bien-être des habitants, et du développement économique et sont les suivants :
- Anticiper les conséquences du changement climatique,
- Mettre les territoires ville-port au cœur de la transition énergétique et de l’économie circulaire,
- Améliorer la mobilité et lutter contre la congestion urbaine,
- Favoriser le dialogue ville-port pour associer recherche de la performance, économique et environnementale et bien-être des habitants,
- Investir dans le capital humain des villes portuaires,
- Valoriser la culture et l’identité propres aux villes portuaires,
- Relever le défi d’une alimentation suffisante et de qualité pour tous,
- Offrir aux habitants de bonnes conditions de logement et d’activités culturelles,
- Préserver la santé des habitants et améliorer leur cadre de vie,
- Restaurer et protéger la biodiversité terrestre et aquatique.
Ce sont 30 ports, 9 élus, 13 entreprises présents à l’assemblée générale qui ont ratifié ces 10 engagements afin qu’ils soient présentés aux Nations Unies cette année au titre de la contribution des villes portuaires aux 17 objectifs de développement durable de cette institution internationale (plus d’information).
Philippe Matthis, président de l’AIVP et directeur général du port de Bruxelles, a déclaré : « Les défis de la ville-port n’ont jamais été aussi nombreux et complexes à appréhender. La réponse à ces défis doit être collective et reposer sur le partage des connaissances ainsi que sur le dialogue entre tous les acteurs concernés : ports, citoyens et collectivités. Aujourd’hui, en nous engageant sur ces 10 priorités, nous construisons la ville-port de demain ».
A l’occasion de l’assemblée générale, le mandat de Philippe Matthis en tant que président a été reconduit pour 1 an tout comme Léa Lassarat, présidente de la chambre de commerce et d’industrie Seine Estuaire (France) à la fonction de trésorière et Alberto Cappato, directeur général de Porto Antico di Genova (Italie), secrétaire.