Ce projet avait été lancé en 2017 et les trois partenaires avaient récemment assuré que les travaux allaient commencer en septembre 2019 avec une mise en fonction à partir de 2020. La décision de stopper le projet a été prise juste avant que CMN n’entame la fabrication des hydroliennes.
Pour la CNR, « il ne s'agit pas d'un échec. Nous avons progressé dans la prévention des risques et permis à notre partenaire, une PME iséroise, de mettre en valeur sa technologie innovante et de se servir de cette expérience comme d'une vitrine pour des visées internationales. Toute innovation porte une part de risques et d'opportunités ».
De leur côté, Hydroquest et CMN mettent en avant les projets d’installation conduits actuellement dans des voies d’eau dans différents pays en Amérique du Sud, en Asie, en Afrique.
Et cet abandon ne remet pas en cause les 4 hydroliennes installées en novembre 2018 sur le Rhône près de Lyon. Cette « première ferme hydrolienne fluviale au monde » produit de l’électricité (voir notre article).