"2021 aura été l’année de tous les défis. La réussite de la mise en œuvre du Brexit et de la mise en service du nouveau port de Calais étaient des enjeux capitaux pour l’avenir du Port Boulogne Calais. (…) Les arrivées d’Irish Ferries, du Côte d’Opale de DFDS et bientôt des nouveaux navires de nouvelle génération de P&O nous permettront d’offrir aux utilisateurs du port un cadencement et une capacité de cale inégalés sur la ligne Calais-Douvres", a résumé Jean-Marc Puissesseau, Président-directeur général du Port Boulogne Calais, dans un communiqué de presse présentant les résultats annuels du port.
Si le versant tourisme a été très impacté par la crise sanitaire et le Brexit, le volet fret est parvenu à limiter son recul à 1,4 %, avec un volume de 38 199 399 tonnes et 4 500 camions par jour en moyenne. "En janvier, le port de Calais a été confronté à une triple situation : un trafic fret traditionnellement plus bas en ce premier mois de l’année, les effets de surstockage opéré par les Britanniques durant les mois de novembre et décembre 2020 en prévision de l’instauration de la nouvelle frontière, et enfin, les nouvelles obligations douanières qui ont freiné les exportateurs", commente l’autorité portuaire.
L’activité des deux terminaux en hausse
En 2021, le terminal de Calais a connu une progression de 8 %, avec un total de 560 827 tonnes. Dans le détail, "le coke de pétrole est reparti à la hausse, avec 46 273 tonnes (+ 30 %). Le trafic de cailloux est resté relativement stable (- 1 %). Le terminal sucrier poursuit sa reprise avec une hausse de 22 % de son trafic à l’export (22 601 tonnes)", souligne le port. En parallèle, le terminal ferroviaire, exploité par VIIA, a témoigné d’une progression de 39,5 %, avec 26 019 unités, contre 18 661 en 2020. "Avec la mise en service d’une nouvelle ligne reliant Calais - Sète au printemps 2022, VIIA confirme sa volonté de positionner le port de Calais au coeur de son réseau", précise l’autorité portuaire.
De son côté, le terminal de Boulogne a vu ses trafics progresser de 2 % par rapport à 2020, totalisant 696 803 tonnes. "La pierre à chaux a connu une belle progression, de + 50 % pour un volume de 270 000 tonnes, et devient la matière la plus manutentionnée sur le terminal. Elle est suivie de peu par la chaux vive (265 431 tonnes)", précise le port. A elles deux elles représentent les trois quarts des volumes grutés à Boulogne.
