Hapag-Lloyd se garde de tout triomphalisme, mais se réjouit quand même des performances enregistrées en 2017. La compagnie maritime a vu son EBITDA passer de 607 M€ à 1 055 M€, tandis que le résultat opérationnel a plus que triplé pour atteindre 411 M€. La marge opérationnelle passe ainsi de 1,6 % à 4,1 %. Autre signe non négligeable de redressement : le résultat net s'établit à + 32,1 M€, contre une perte de 93,1 M€ en 2016.
"La réussite de la fusion avec UASC a significativement renforcé nos positions sur le marché. Nous avons par ailleurs profité de l'amélioration des taux de fret et de la hausse des volumes mondiaux de conteneurs", analyse dans un communiqué Rolf Habben Jansen, CEO d'Hapag-Lloyd.
CA et volumes en hausse de 29 %
Le chiffre d'affaires a ainsi bondi d'environ 29 % pour atteindre 9 973 M€, porté par un taux de fret moyen en hausse de 1,4 % à 1 021 USD/EVP. Dopés par la fusion avec UASC et le dynamisme des échanges mondiaux, les volumes ont quant à eux progressé également de 29 % pour atteindre 9,8 millions d'EVP (contre 7,6 millions en 2016). À périmètre comparable, la hausse d'élève à 4,8 %.
Si Hapag-Lloyd profite comme ses consœurs CMA CGM ou Maersk des effets positifs constatés sur le marché, elle subit bien évidemment les mêmes contraintes, à commencer par la hausse des prix des soutes (318 USD/tonne, contre 226 USD/tonne en 2016).
Réduction de la dette et synergies
Le patron de Hapag-Lloyd place désormais en tête de sa feuille route la réduction de la dette, ainsi que le développement des synergies avec UASC. Le groupe espère 435 millions de dollars d'économies annuelles à partir de 2019.
Dans l'immédiat, en 2018, il prévoit "une claire augmentation de l'EBITDA et de l'EBIT".