L'été, période de pointe des voyages aériens, s'est terminé à merveille cette année, une "bonne progression" de la demande permettant de retrouver en août près des trois quarts du trafic passagers du même mois de 2019, d’après les compagnies.
Le trafic mondial, exprimé en passagers-kilomètres payants (RPK de son sigle en anglais, un des indices de référence du secteur), a atteint en août "73,7 % du niveau (mensuel) d'avant-crise" sanitaire, a précisé l'Association internationale du transport aérien (Iata).
Il s'agit certes d'une légère érosion par rapport à juillet, quand le secteur avait retrouvé 74,6 % des RPK du même mois trois ans plus tôt, avant la pandémie de Covid-19 qui a ravagé le secteur.
Mais sur un an, le trafic a bondi de 67,7 %, s'est félicitée l'Iata, pour laquelle "la saison de pointe estivale des voyages dans l'hémisphère Nord s'est terminée en beauté". Ce dynamisme est avant tout dû à la reprise massive des voyages internationaux, avec des RPK en progression de 115,6 % sur un an, pour atteindre 67,4 % du niveau de 2019.
Envol progressif
Cet indice est encore tiré vers le bas par des restrictions de mouvements en Asie, et particulièrement en République populaire de Chine, pour tenter de juguler des flambées de contaminations. "La levée ou l'allègement des restrictions de voyages par certaines destinations clés de l'Asie, dont le Japon, vont certainement faire accélérer la reprise en Asie", a estimé Willie Walsh, directeur général de l'Iata.
Les liaisons intérieures ont, quant à elles, atteint en août 85,4 % des RPK de 2019. Plus rapides à rebondir au tout début des levées de restrictions sanitaires, elles n'ont progressé que de 26,5 % sur un an.
"Étant donné les incertitudes économiques, la demande pour les voyages aériens enregistre une bonne progression", a résumé Willie Walsh, dont l'organisation fédère 290 compagnies aériennes revendiquant 83 % du trafic mondial. Lors de son assemblée générale annuelle en juin, l'Iata avait estimé que les compagnies aériennes, en moyenne au niveau mondial, dégageraient à nouveau des bénéfices en 2023, et retrouveraient en 2024 leur niveau de trafic passagers d'avant la crise.
La crise du Covid-19 leur avait fait perdre 60 % de leurs clients en 2020, et elles n'en avaient retrouvé qu'un sur deux en 2021.
Il s'agit certes d'une légère érosion par rapport à juillet, quand le secteur avait retrouvé 74,6 % des RPK du même mois trois ans plus tôt, avant la pandémie de Covid-19 qui a ravagé le secteur.
Mais sur un an, le trafic a bondi de 67,7 %, s'est félicitée l'Iata, pour laquelle "la saison de pointe estivale des voyages dans l'hémisphère Nord s'est terminée en beauté". Ce dynamisme est avant tout dû à la reprise massive des voyages internationaux, avec des RPK en progression de 115,6 % sur un an, pour atteindre 67,4 % du niveau de 2019.
Envol progressif
Cet indice est encore tiré vers le bas par des restrictions de mouvements en Asie, et particulièrement en République populaire de Chine, pour tenter de juguler des flambées de contaminations. "La levée ou l'allègement des restrictions de voyages par certaines destinations clés de l'Asie, dont le Japon, vont certainement faire accélérer la reprise en Asie", a estimé Willie Walsh, directeur général de l'Iata.
Les liaisons intérieures ont, quant à elles, atteint en août 85,4 % des RPK de 2019. Plus rapides à rebondir au tout début des levées de restrictions sanitaires, elles n'ont progressé que de 26,5 % sur un an.
"Étant donné les incertitudes économiques, la demande pour les voyages aériens enregistre une bonne progression", a résumé Willie Walsh, dont l'organisation fédère 290 compagnies aériennes revendiquant 83 % du trafic mondial. Lors de son assemblée générale annuelle en juin, l'Iata avait estimé que les compagnies aériennes, en moyenne au niveau mondial, dégageraient à nouveau des bénéfices en 2023, et retrouveraient en 2024 leur niveau de trafic passagers d'avant la crise.
La crise du Covid-19 leur avait fait perdre 60 % de leurs clients en 2020, et elles n'en avaient retrouvé qu'un sur deux en 2021.