L'avion Solar Impulse 2, qui vole à la seule énergie solaire, a entamé tôt mardi 21 avril la sixième étape de son tour du monde, durant laquelle il devait survoler une bonne partie de la Chine. L'appareil révolutionnaire, piloté par le Suisse Bertrand Piccard, a décollé de l'aéroport de Chongqing à 6 h 06 locale, à destination de Nankin. "L'équipe du centre de contrôle mission basé à Monaco a pu identifier des conditions acceptables aujourd'hui, pas faciles car il y a quand même des nuages sur la route", a déclaré le pilote en vol. L'avion, à l'envergure impressionnante de 72 mètres, ne devait initialement faire qu'une brève escale à Chongqing. Il y est finalement resté trois semaines, cloué au sol par des conditions météorologiques défavorables. Mégalopole à la croissance ébouriffante, Chongqing est fréquemment enveloppée de brumes, aggravées par une pollution persistante, qui n'ont pas aidé à recharger les batteries au lithium de l'appareil. Des vents contraires ont aussi retardé le départ. L'un des deux pilotes de l'avion solaire, André Borschberg, a de surcroît dû retourner temporairement en Suisse pour effectuer un contrôle médical en raison de migraines. Le voyage de Chongqing à Nankin devrait durer quatorze à vingt heures, selon les estimations. À 11 heures, l'avion, qui a survolé le fleuve Yangtsé, avait couvert un quart de la distance totale de 1.190 km. Les ailes de Solar Impulse 2 sont tapissées de plus de 17.000 cellules photovoltaïques.
L'équipe souhaite promouvoir par ce voyage l'usage de l'énergie renouvelable, et en particulier l'énergie solaire. Moquée au départ par l'industrie aéronautique, l'aventure est maintenant bien accueillie dans le monde, y compris par le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon. Solar Impulse 2 est parti le 9 mars d'Abou Dhabi (Émirats arabes unis). Il a fait escale au sultanat d'Oman, en Inde, en Birmanie, puis en Chine. Au total, l'appareil parcourra 35.000 km, à une vitesse relativement modeste (entre 50 et 100 km/h), en survolant deux océans. Cette circonvolution, à 8.500 mètres d'altitude au maximum, était prévue au départ pour durer cinq mois, dont vingt-cinq jours de vol effectif, avant un retour à Abou Dhabi.
L'équipe souhaite promouvoir par ce voyage l'usage de l'énergie renouvelable, et en particulier l'énergie solaire. Moquée au départ par l'industrie aéronautique, l'aventure est maintenant bien accueillie dans le monde, y compris par le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon. Solar Impulse 2 est parti le 9 mars d'Abou Dhabi (Émirats arabes unis). Il a fait escale au sultanat d'Oman, en Inde, en Birmanie, puis en Chine. Au total, l'appareil parcourra 35.000 km, à une vitesse relativement modeste (entre 50 et 100 km/h), en survolant deux océans. Cette circonvolution, à 8.500 mètres d'altitude au maximum, était prévue au départ pour durer cinq mois, dont vingt-cinq jours de vol effectif, avant un retour à Abou Dhabi.