Le trafic des aéroports parisiens a poursuivi sa remontée en puissance après la crise sanitaire, emmenée par Paris-Orly, mais s'est tassé en septembre par rapport au rebond observé en août, selon des statistiques publiées lundi par le gestionnaire de l'équipement.
L’aéroport de Paris-Orly, spécialisé dans les liaisons intérieures, européennes et ultramarines, a vu transiter le mois dernier 2,8 millions de passagers, soit 105,3 % du trafic de septembre 2019, selon Groupe ADP, qui gère l’infrastructure.
La progression est toutefois moindre qu'en août, quand elle se situait à 107,2 % du niveau du même mois en 2019.
Même chose à Roissy-Charles-de-Gaulle, l'autre grande plateforme gérée par l'entreprise en France, davantage orientée vers les long-courriers, qui a accueilli 5,4 millions de passagers. C'est 2,5 millions de plus qu'en septembre 2021, ce qui représente 78,7 % du trafic de septembre 2019, quand il totalisait en août 80,5% du trafic d'avant-crise.
Le trafic intérieur a représenté en septembre 80,9 % de son niveau de 2019, le trafic européen 89 %, tandis que les liaisons vers l'outre-mer dépassaient le niveau d'avant-crise (100,8 %) et les liaisons internationales 84,6 % de ce qu'elles étaient en septembre 2019.
Au total, le trafic des aéroports parisiens a représenté 8,1 millions de passagers, soit 86,1 % du niveau de septembre 2019.
Retour aux bénéfices
Le mois de septembre a notamment été marqué par une grève d'une journée des contrôleurs aériens français, qui avait conduit la direction générale de l'Aviation civile (DGAC) à demander aux compagnies aériennes exploitant des vols au départ ou à l'arrivée du territoire français d'annuler préventivement 50 % de leur programme, soit un millier de mouvements d'avions.
Le groupe contrôlé par l'État français gère, en direct ou par l’intermédiaire de filiales, 29 aéroports dans le monde, de Santiago du Chili à Almaty en passant par New Delhi et Amman.
Sur ce périmètre, le trafic a représenté en septembre 85,9 % du niveau du même mois de 2019, à 27 millions de passagers.
Groupe ADP avait annoncé fin juillet être revenu dans le vert au premier semestre, avec un bénéfice net de 160 millions d'euros.
L'entreprise avait perdu 248 millions d'euros en 2021 et 1,17 milliard d'euros en 2020. Elle a prévu un retour aux bénéfices sur l'ensemble de l'exercice en cours.
La progression est toutefois moindre qu'en août, quand elle se situait à 107,2 % du niveau du même mois en 2019.
Même chose à Roissy-Charles-de-Gaulle, l'autre grande plateforme gérée par l'entreprise en France, davantage orientée vers les long-courriers, qui a accueilli 5,4 millions de passagers. C'est 2,5 millions de plus qu'en septembre 2021, ce qui représente 78,7 % du trafic de septembre 2019, quand il totalisait en août 80,5% du trafic d'avant-crise.
Le trafic intérieur a représenté en septembre 80,9 % de son niveau de 2019, le trafic européen 89 %, tandis que les liaisons vers l'outre-mer dépassaient le niveau d'avant-crise (100,8 %) et les liaisons internationales 84,6 % de ce qu'elles étaient en septembre 2019.
Au total, le trafic des aéroports parisiens a représenté 8,1 millions de passagers, soit 86,1 % du niveau de septembre 2019.
Retour aux bénéfices
Le mois de septembre a notamment été marqué par une grève d'une journée des contrôleurs aériens français, qui avait conduit la direction générale de l'Aviation civile (DGAC) à demander aux compagnies aériennes exploitant des vols au départ ou à l'arrivée du territoire français d'annuler préventivement 50 % de leur programme, soit un millier de mouvements d'avions.
Le groupe contrôlé par l'État français gère, en direct ou par l’intermédiaire de filiales, 29 aéroports dans le monde, de Santiago du Chili à Almaty en passant par New Delhi et Amman.
Sur ce périmètre, le trafic a représenté en septembre 85,9 % du niveau du même mois de 2019, à 27 millions de passagers.
Groupe ADP avait annoncé fin juillet être revenu dans le vert au premier semestre, avec un bénéfice net de 160 millions d'euros.
L'entreprise avait perdu 248 millions d'euros en 2021 et 1,17 milliard d'euros en 2020. Elle a prévu un retour aux bénéfices sur l'ensemble de l'exercice en cours.