Le Premier ministre Manuel Valls a rendu un arbitrage favorable à Aéroports de Paris (ADP), dont les redevances seront gelées en 2016 mais pourront ensuite augmenter d'au moins 1 % par an jusqu'en 2020.
Alors que les compagnies aériennes demandaient une baisse des redevances aéroportuaires à Paris-Charles de Gaulle et Paris-Orly, ADP a finalement obtenu gain de cause, l'arbitrage de Matignon étant plus proche de sa demande initiale d'une hausse de 1,75 % hors inflation. Selon deux sources proches du dossier, la progression de ces tarifs sera limitée à l'inflation en 2016, mais ADP pourra ensuite les augmenter d'au moins 1 % par an, avec un plafond de 1,2 à 1,25 %.
Avec une inflation de 1 % par an, cela représenterait au bout de cinq ans plus de 100 millions d'euros supplémentaires à payer pour les compagnies aériennes, calcule une de ces sources, qui estime que l'arbitrage "limite la casse" par rapport à la proposition d'ADP.
Le gestionnaires des aéroports parisiens a perçu 1,14 milliard d'euros de redevances aéroportuaires en 2014 et a relevé ses tarifs de 2,4 % cette année.
L'une des sources regrette "la désinvolture avec laquelle a été considéré le travail de la commission consultative aéronautique", qui avait suggéré fin juin un objectif de 0,7 % à 1 % en dessous de l'inflation. Après des scénarios similaires ces deux dernières années pour les aéroports de Toulouse et de Lyon, le choix de l'exécutif est "un signal que la concertation ne sert à rien", ajoute cet observateur. ADP vient de publier des résultats semestriels en hausse.
Alors que les compagnies aériennes demandaient une baisse des redevances aéroportuaires à Paris-Charles de Gaulle et Paris-Orly, ADP a finalement obtenu gain de cause, l'arbitrage de Matignon étant plus proche de sa demande initiale d'une hausse de 1,75 % hors inflation. Selon deux sources proches du dossier, la progression de ces tarifs sera limitée à l'inflation en 2016, mais ADP pourra ensuite les augmenter d'au moins 1 % par an, avec un plafond de 1,2 à 1,25 %.
Avec une inflation de 1 % par an, cela représenterait au bout de cinq ans plus de 100 millions d'euros supplémentaires à payer pour les compagnies aériennes, calcule une de ces sources, qui estime que l'arbitrage "limite la casse" par rapport à la proposition d'ADP.
Le gestionnaires des aéroports parisiens a perçu 1,14 milliard d'euros de redevances aéroportuaires en 2014 et a relevé ses tarifs de 2,4 % cette année.
L'une des sources regrette "la désinvolture avec laquelle a été considéré le travail de la commission consultative aéronautique", qui avait suggéré fin juin un objectif de 0,7 % à 1 % en dessous de l'inflation. Après des scénarios similaires ces deux dernières années pour les aéroports de Toulouse et de Lyon, le choix de l'exécutif est "un signal que la concertation ne sert à rien", ajoute cet observateur. ADP vient de publier des résultats semestriels en hausse.