Au regard de l'énorme crise traversée par le transport aérien, l'année 2020 s'est terminée par une baisse modérée du fret avionné à l'aéroport Marseille-Provence. Celui-ci a bénéficié de sa stratégie de hub express méditerranéen.
Malgré l'énorme crise traversée par le transport aérien, l'année s'est terminée par une baisse modérée du fret avionné à l'aéroport Marseille-Provence. Celui-ci a bénéficié de sa stratégie de hub express méditerranéen.
Au vu du déroulement de l'année, à l'aéroport Marseille-Provence (AMP) comme ailleurs, on s'attendait peu à commenter des records positifs pour 2020. Pourtant, la plateforme a battu son record absolu de fret avionné sur un mois en décembre, soit 5.565 tonnes en hausse de 11,6 % comparé à décembre 2019, dont 5.160 tonnes de fret express (+ 22,7 %) et 405 tonnes de fret traditionnel (- 48,4 %).
Le contraste est frappant entre les marchandises transportées dans les soutes des avions passagers, en grande souffrance, et l'express qui a été bien moins affecté par la crise sanitaire. Ce segment a même connu un rebond spectaculaire au cours des quatre derniers mois de l'année, si l'on excepte le cas particulier de Fedex.
Jean-Marc Boutigny, le responsable fret, y voit l'effet de plusieurs phénomènes : "Le réapprovisionnement des commerces physiques pour la période des fêtes, la réduction des capacités en soutes (notamment transatlantiques) qui a reporté les tonnages vers les avions des expressistes". Cela pour d'évidentes questions de disponibilité mais aussi parce que "le rapport entre offre et demande a réduit l'écart de prix entre les prestations traditionnelles et express".
Au vu du déroulement de l'année, à l'aéroport Marseille-Provence (AMP) comme ailleurs, on s'attendait peu à commenter des records positifs pour 2020. Pourtant, la plateforme a battu son record absolu de fret avionné sur un mois en décembre, soit 5.565 tonnes en hausse de 11,6 % comparé à décembre 2019, dont 5.160 tonnes de fret express (+ 22,7 %) et 405 tonnes de fret traditionnel (- 48,4 %).
Le contraste est frappant entre les marchandises transportées dans les soutes des avions passagers, en grande souffrance, et l'express qui a été bien moins affecté par la crise sanitaire. Ce segment a même connu un rebond spectaculaire au cours des quatre derniers mois de l'année, si l'on excepte le cas particulier de Fedex.
Jean-Marc Boutigny, le responsable fret, y voit l'effet de plusieurs phénomènes : "Le réapprovisionnement des commerces physiques pour la période des fêtes, la réduction des capacités en soutes (notamment transatlantiques) qui a reporté les tonnages vers les avions des expressistes". Cela pour d'évidentes questions de disponibilité mais aussi parce que "le rapport entre offre et demande a réduit l'écart de prix entre les prestations traditionnelles et express".