Le leader européen du transport aérien, l'allemand Lufthansa, s’attend à un résultat d'exploitation dépassant le milliard d'euros en 2022, contre au moins 500 millions prévus auparavant, après un bon troisième trimestre marqué par des ventes presque doublées sur un an.
Lufthansa "suppose désormais [être] en mesure d'atteindre un bénéfice avant intérêts et impôts (EBIT) ajusté supérieur à 1 milliard d'euros", selon le groupe, qui justifie son optimisme par le niveau élevé de réservations et le résultat record attendu dans sa branche fret en 2022.
De juillet à septembre, Lufthansa a dégagé un chiffre d'affaires de 10,1 milliards d'euros, contre 5,2 milliards d'euros il y a un an.
L'EBIT s'est, lui, établi à environ 1,1 milliard d'euros, soit une performance multipliée par quatre par rapport à 2021.
Cette performance a été obtenue alors que des grèves de personnels au sol puis des pilotes pendant l'été ont eu un impact négatif d'environ 70 millions d'euros sur les résultats, ajoute Lufthansa. Ce mouvement de protestation a entraîné l'annulation de milliers de vols, selon l'entreprise.
10.000 embauches prévues
Le groupe aérien a également dû supprimer cet été, comme d'autres compagnies européennes, des milliers de vols face au désordre qui a gagné les aéroports avec la reprise de la demande post-pandémie. Ces annonces parvenant avant la clôture de Bourse ont fait décoller le titre de 4 %, avant qu'il ne termine en hausse de 1,57 %, dans un indice MDax des valeurs moyennes prenant 2,91 %.
Le groupe, qui compte à côté de Lufthansa les compagnies aériennes Austrian, Swiss, Eurowings et Brussels Airlines, présentera les résultats trimestriels définitifs le 27 octobre. À la mi-septembre, l'État allemand a vendu toutes ses parts restantes dans Lufthansa, où il était entré à hauteur de 20 % en 2020 lors d'un plan de sauvetage de 9 milliards d'euros face à la pandémie de Covid-19.
Après avoir supprimé plus de 30.000 emplois depuis 2020, Lufthansa prévoit par ailleurs d'embaucher 5.000 personnes en 2022, et un nombre équivalent en 2023.
De juillet à septembre, Lufthansa a dégagé un chiffre d'affaires de 10,1 milliards d'euros, contre 5,2 milliards d'euros il y a un an.
L'EBIT s'est, lui, établi à environ 1,1 milliard d'euros, soit une performance multipliée par quatre par rapport à 2021.
Cette performance a été obtenue alors que des grèves de personnels au sol puis des pilotes pendant l'été ont eu un impact négatif d'environ 70 millions d'euros sur les résultats, ajoute Lufthansa. Ce mouvement de protestation a entraîné l'annulation de milliers de vols, selon l'entreprise.
10.000 embauches prévues
Le groupe aérien a également dû supprimer cet été, comme d'autres compagnies européennes, des milliers de vols face au désordre qui a gagné les aéroports avec la reprise de la demande post-pandémie. Ces annonces parvenant avant la clôture de Bourse ont fait décoller le titre de 4 %, avant qu'il ne termine en hausse de 1,57 %, dans un indice MDax des valeurs moyennes prenant 2,91 %.
Le groupe, qui compte à côté de Lufthansa les compagnies aériennes Austrian, Swiss, Eurowings et Brussels Airlines, présentera les résultats trimestriels définitifs le 27 octobre. À la mi-septembre, l'État allemand a vendu toutes ses parts restantes dans Lufthansa, où il était entré à hauteur de 20 % en 2020 lors d'un plan de sauvetage de 9 milliards d'euros face à la pandémie de Covid-19.
Après avoir supprimé plus de 30.000 emplois depuis 2020, Lufthansa prévoit par ailleurs d'embaucher 5.000 personnes en 2022, et un nombre équivalent en 2023.