D'ici la fin de l'année, tous les avions vont être suivis en vol avec l'émission d'un signal chaque minute en cas d'incident. Les boîtes noires éjectables devraient être obligatoires d'ici 2021.
Près d'un an après la disparition du MH370, le Boeing 777 de Malaysian Airlines, au sud de l'océan Indien, l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI) a établi un plan d'actions graduelles pour détecter rapidement un vol en détresse, listé dans le Système mondial de détresse et de sécurité aéronautique (GADSS).
Les directives de la Commission de la navigation aérienne de l'OACI ont été adoptées. Elles devaient être présentées aux représentants des 191 États membres lors de la conférence sur la sécurité aérienne, du 2 au 5 février à Montréal. D'ici six mois, "une proposition définitive sera soumise au vote du Conseil" pour une adoption avant la fin de l'année.
En situation normale de vol, les compagnies aériennes vont avoir l'obligation de suivre chacun de leurs avions à partir d'un signal émis toutes les 15 minutes. En cas de situation anormale – comme un changement de cap non prévu au plan de vol ou un changement de couloir aérien –, ou de détresse, un signal sera adressé toutes les minutes. "C'est le déclenchement de rapports de position toutes les minutes en situation incidentelle qui est la partie la plus efficace à court terme", a-t-on fait valoir à l'OACI. À la réception de ces signaux, la salle des opérations d'une compagnie aérienne devra les analyser et prévenir en cas d'urgence le contrôle aérien de la zone responsable du vol. Le suivi autonome en cas de détresse fonctionnera indépendamment du système de suivi en vol, selon le GDASS.
Boîtes noires à l'arrière
Avec un signal émis toutes les minutes, un avion en perdition pourra être localisé dans un rayon de six milles nautiques et faciliter ainsi les secours et les recherches, selon la même source. L'épave du Boeing de Malaysian Airlines, disparu le 8 mars 2014, n'a toujours pas été localisée, ce qui ne devrait plus arriver une fois ces obligations mises en place, avant la fin de cette année.
L'OACI va aussi recommander aux constructeurs aéronautiques d'équiper les avions d'enregistreurs de vol éjectables qui seront placés dans l'empennage de l'appareil, contrairement aux boîtes noires existantes qui sont situées dans le nez. Ces boîtes noires éjectées en cas de choc violent devront flotter pour être facilement récupérées après un crash en mer. Les nouveaux avions conçus devront en être obligatoirement équipés dès 2021, a-t-on indiqué.
La mise au point de ce dispositif est plus délicate que pour les avions militaires déjà équipés de ce système depuis une cinquantaine d'années puisqu'il faut éviter un déclenchement lors d'un atterrissage brusque ou d'urgence.
Pour la sécurité en zone de conflits, l'OACI va gérer et mettre à disposition de ses membres et des compagnies aériennes les informations pour les survols d'espaces aériens à risque.
Les directives de la Commission de la navigation aérienne de l'OACI ont été adoptées. Elles devaient être présentées aux représentants des 191 États membres lors de la conférence sur la sécurité aérienne, du 2 au 5 février à Montréal. D'ici six mois, "une proposition définitive sera soumise au vote du Conseil" pour une adoption avant la fin de l'année.
En situation normale de vol, les compagnies aériennes vont avoir l'obligation de suivre chacun de leurs avions à partir d'un signal émis toutes les 15 minutes. En cas de situation anormale – comme un changement de cap non prévu au plan de vol ou un changement de couloir aérien –, ou de détresse, un signal sera adressé toutes les minutes. "C'est le déclenchement de rapports de position toutes les minutes en situation incidentelle qui est la partie la plus efficace à court terme", a-t-on fait valoir à l'OACI. À la réception de ces signaux, la salle des opérations d'une compagnie aérienne devra les analyser et prévenir en cas d'urgence le contrôle aérien de la zone responsable du vol. Le suivi autonome en cas de détresse fonctionnera indépendamment du système de suivi en vol, selon le GDASS.
Boîtes noires à l'arrière
Avec un signal émis toutes les minutes, un avion en perdition pourra être localisé dans un rayon de six milles nautiques et faciliter ainsi les secours et les recherches, selon la même source. L'épave du Boeing de Malaysian Airlines, disparu le 8 mars 2014, n'a toujours pas été localisée, ce qui ne devrait plus arriver une fois ces obligations mises en place, avant la fin de cette année.
L'OACI va aussi recommander aux constructeurs aéronautiques d'équiper les avions d'enregistreurs de vol éjectables qui seront placés dans l'empennage de l'appareil, contrairement aux boîtes noires existantes qui sont situées dans le nez. Ces boîtes noires éjectées en cas de choc violent devront flotter pour être facilement récupérées après un crash en mer. Les nouveaux avions conçus devront en être obligatoirement équipés dès 2021, a-t-on indiqué.
La mise au point de ce dispositif est plus délicate que pour les avions militaires déjà équipés de ce système depuis une cinquantaine d'années puisqu'il faut éviter un déclenchement lors d'un atterrissage brusque ou d'urgence.
Pour la sécurité en zone de conflits, l'OACI va gérer et mettre à disposition de ses membres et des compagnies aériennes les informations pour les survols d'espaces aériens à risque.