L'association internationale du transport aérien a appelé lundi 2 mars à une "suspension immédiate" de certaines règles régissant l'attribution de créneaux aériens, en réponse à la baisse du trafic consécutive à l'épidémie de nouveaux coronavirus.
Plus de 200 aéroports, voyant passer près de la moitié des passagers aériens dans le monde, sont soumis à une réglementation qui exige que les compagnies utilisent effectivement au moins 80 % de leurs créneaux, au risque sinon de les perdre.
Mais pour l'association internationale du transport aérien (Iata), "dans des circonstances exceptionnelles, les régulateurs peuvent assouplir ces exigences". Et l'épidémie de Covid-19, qui a tué plus de 3.000 personnes et en a touché plus de 90.000 dans le monde, entre bien dans ce cadre, estime l'agence, soulignant "l'impact sévère" de la crise sur le trafic aérien.
"Les études menées par l'Iata montrent que le trafic s'est effondré sur les principales routes d'Asie et que cela se répercute sur l'ensemble du réseau, y compris entre des pays qui ne sont pas durement affectés par l'épidémie de Covid-19", pointe le directeur général de l'Iata, Alexandre de Juniac.
"Nous appelons les régulateurs à aider" le secteur aérien "en suspendant de manière temporaire les règles régissant les créneaux", ajoute-t-il. Ces règles devraient être suspendues immédiatement et pour la saison 2020, selon l'Iata. "Les compagnies aériennes ont besoin de flexibilité pour ajuster" leurs prévisions en fonction des évolutions de la demande, a-t-elle expliqué. Cette suspension évitera aux compagnies de faire voler des avions vides dans le seul but de conserver leurs créneaux, relève-t-elle.
"Première baisse mondiale" des réservations depuis 2008
Fin février, Alexandre de Juniac avait estimé que certaines compagnies aériennes étaient "en danger" en raison des baisses de réservations "absolument considérables" enregistrées depuis l'émergence de l'épidémie. Son organisation avait auparavant évalué à 30 milliards de dollars le manque à gagner lié au nouveau coronavirus pour les compagnies aériennes en 2020, redoutant la "première baisse mondiale" des réservations depuis la crise financière de 2008-2009.
Mais pour l'association internationale du transport aérien (Iata), "dans des circonstances exceptionnelles, les régulateurs peuvent assouplir ces exigences". Et l'épidémie de Covid-19, qui a tué plus de 3.000 personnes et en a touché plus de 90.000 dans le monde, entre bien dans ce cadre, estime l'agence, soulignant "l'impact sévère" de la crise sur le trafic aérien.
"Les études menées par l'Iata montrent que le trafic s'est effondré sur les principales routes d'Asie et que cela se répercute sur l'ensemble du réseau, y compris entre des pays qui ne sont pas durement affectés par l'épidémie de Covid-19", pointe le directeur général de l'Iata, Alexandre de Juniac.
"Nous appelons les régulateurs à aider" le secteur aérien "en suspendant de manière temporaire les règles régissant les créneaux", ajoute-t-il. Ces règles devraient être suspendues immédiatement et pour la saison 2020, selon l'Iata. "Les compagnies aériennes ont besoin de flexibilité pour ajuster" leurs prévisions en fonction des évolutions de la demande, a-t-elle expliqué. Cette suspension évitera aux compagnies de faire voler des avions vides dans le seul but de conserver leurs créneaux, relève-t-elle.
"Première baisse mondiale" des réservations depuis 2008
Fin février, Alexandre de Juniac avait estimé que certaines compagnies aériennes étaient "en danger" en raison des baisses de réservations "absolument considérables" enregistrées depuis l'émergence de l'épidémie. Son organisation avait auparavant évalué à 30 milliards de dollars le manque à gagner lié au nouveau coronavirus pour les compagnies aériennes en 2020, redoutant la "première baisse mondiale" des réservations depuis la crise financière de 2008-2009.