L'Agence américaine de protection de l'environnement (EPA) a estimé le 10 juin que les émissions de CO2 générées par le transport aérien représentaient un danger pour la santé et l'environnement, ouvrant la voie à une réglementation pour les limiter.
Cette décision implique la mise en place, à terme, de nouvelles règles, en application de la législation anti-pollution (Clean Air Act), comme cela a été fait par exemple pour les voitures ou les centrales à charbon. Mais l'EPA précise qu'elle attendra l'issue des négociations internationales en cours pour se prononcer. L'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI) travaille actuellement sur un mécanisme visant à limiter les émissions de CO2 du transport aérien. Elle doit présenter ses propositions début 2016.
"Ce que l'EPA a annoncé aujourd'hui c'est en substance le début d'un effort pour préparer un accord international plus large et la mise en place de cet accord aux États-Unis", a résumé Josh Earnest, porte-parole de la Maison Blanche. Josh Earnest a jugé que le "bon sens" imposait de s'en remettre à une réglementation internationale dans la mesure où les compagnies aériennes opèrent dans différents pays. "Les compagnies ont clairement dit qu'essayer respecter un patchwork de règlementations les placerait dans une situation intenable", a-t-il souligné. La Maison Blanche a précisé que la réglementation porterait principalement sur les vols commerciaux et que les petits avions et les avions militaires en seraient exemptés.
Les quotas d'émission de CO2 dans le transport aérien que l'Union européenne avait tenté d'imposer en janvier 2012 avaient soulevé un tollé du côté des compagnies et des autorités américaines et asiatiques. La mesure avait été retirée dans l'attente de l'élaboration d'un système mondial sous l'égide de l'OACI.
Cette décision implique la mise en place, à terme, de nouvelles règles, en application de la législation anti-pollution (Clean Air Act), comme cela a été fait par exemple pour les voitures ou les centrales à charbon. Mais l'EPA précise qu'elle attendra l'issue des négociations internationales en cours pour se prononcer. L'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI) travaille actuellement sur un mécanisme visant à limiter les émissions de CO2 du transport aérien. Elle doit présenter ses propositions début 2016.
"Ce que l'EPA a annoncé aujourd'hui c'est en substance le début d'un effort pour préparer un accord international plus large et la mise en place de cet accord aux États-Unis", a résumé Josh Earnest, porte-parole de la Maison Blanche. Josh Earnest a jugé que le "bon sens" imposait de s'en remettre à une réglementation internationale dans la mesure où les compagnies aériennes opèrent dans différents pays. "Les compagnies ont clairement dit qu'essayer respecter un patchwork de règlementations les placerait dans une situation intenable", a-t-il souligné. La Maison Blanche a précisé que la réglementation porterait principalement sur les vols commerciaux et que les petits avions et les avions militaires en seraient exemptés.
Les quotas d'émission de CO2 dans le transport aérien que l'Union européenne avait tenté d'imposer en janvier 2012 avaient soulevé un tollé du côté des compagnies et des autorités américaines et asiatiques. La mesure avait été retirée dans l'attente de l'élaboration d'un système mondial sous l'égide de l'OACI.