DHL Global Forwarding, DSV-Panalpina, Dachser, Kuehne+Nagel, Geodis ou encore DB Schenker innovent en aérien avec le lancement de services réguliers. Ces nouvelles offres visent à compenser la disparition des capacités des soutes des avions passagers.
À la différence du transport maritime conteneurisé dont les capacités se sont ajustées, l’offre de fret aérien s’est effondrée avec la crise sanitaire de la Covid-19. Un effet automatique puisque 70 à 80 % des marchandises transportées par ce mode utilisaient les soutes des avions passagers. Sauf commercialisation de vaccins contre le nouveau coronavirus, cette offre de soute ne retrouvera son niveau d’avant pandémie qu’en 2023 ou 2024, selon l’autorité aéroportuaire ADP et l’Association internationale du transport aérien Iata.
Les flux urgents, à forte valeur ajoutée et périssables constituent le cœur de marché du fret aérien avec certaines chaînes d’approvisionnement en juste-à-temps. Bien que cette demande ait chuté de moitié depuis le début de la crise, selon Coface (Compagnie française d'assurance pour le commerce extérieur) et l'Iata, nombreuses sont les chaînes logistiques internationales qui ne peuvent se passer d’avions pour transporter leurs produits.
De lourds investissements
Dans un premier temps et encore aujourd’hui, plusieurs commissionnaires de transport et transitaires tels que DHL Global Forwarding, Dachser, Kuehne+Nagel, Geodis ou DSV-Panalpina et DB Schenker ont répondu à cette demande par une offre charter. Par le biais de contrats d'affrètement ou de partenariats à plus long terme, ils ont entrepris de travailler avec des loueurs d’avions, des transporteurs aériens cargo ou encore des compagnies passagers qui "rétrofitent" leurs avions en freighters.
Depuis quelques semaines, cette offre a évolué en services réguliers cargo sur plusieurs routes. Geodis par exemple, a établi le 24 septembre un programme de vols directs hebdomadaires entre Shanghai et Amsterdam. Intégrés à des services porte-à-porte tracés avec formalités documentaires et indicateurs de performance (KPI), ces vols allers-retours Chine-Europe sont proposés jusqu’au début 2021. Depuis mars, Geodis déclare avoir investi 70 millions d’euros dans son "propre réseau contrôlé" aérien et opéré plus de 400 vols entre l’Asie, l’Europe et l’Amérique latine.
Des tarifs en hausse
Bénéficiant d’une expertise renforcée dans l’aérien suite à la reprise de Panalpina, le commissionnaire de transport DSV a lancé lui aussi de nouveaux services réguliers hebdomadaires depuis octobre entre Shanghai, Hong Kong et Luxembourg.
Entre la Chine et le Grand-Duché, par exemple, le groupe danois propose jusqu’à trois départs par semaine. Quel que soit le commissionnaire ou le transitaire, l’accès à ces nouvelles offres aériennes a un coût sensiblement supérieur aux tarifs dont bénéficiaient les chargeurs lorsque les capacités des soutes étaient abondantes.
Les flux urgents, à forte valeur ajoutée et périssables constituent le cœur de marché du fret aérien avec certaines chaînes d’approvisionnement en juste-à-temps. Bien que cette demande ait chuté de moitié depuis le début de la crise, selon Coface (Compagnie française d'assurance pour le commerce extérieur) et l'Iata, nombreuses sont les chaînes logistiques internationales qui ne peuvent se passer d’avions pour transporter leurs produits.
De lourds investissements
Dans un premier temps et encore aujourd’hui, plusieurs commissionnaires de transport et transitaires tels que DHL Global Forwarding, Dachser, Kuehne+Nagel, Geodis ou DSV-Panalpina et DB Schenker ont répondu à cette demande par une offre charter. Par le biais de contrats d'affrètement ou de partenariats à plus long terme, ils ont entrepris de travailler avec des loueurs d’avions, des transporteurs aériens cargo ou encore des compagnies passagers qui "rétrofitent" leurs avions en freighters.
Depuis quelques semaines, cette offre a évolué en services réguliers cargo sur plusieurs routes. Geodis par exemple, a établi le 24 septembre un programme de vols directs hebdomadaires entre Shanghai et Amsterdam. Intégrés à des services porte-à-porte tracés avec formalités documentaires et indicateurs de performance (KPI), ces vols allers-retours Chine-Europe sont proposés jusqu’au début 2021. Depuis mars, Geodis déclare avoir investi 70 millions d’euros dans son "propre réseau contrôlé" aérien et opéré plus de 400 vols entre l’Asie, l’Europe et l’Amérique latine.
Des tarifs en hausse
Bénéficiant d’une expertise renforcée dans l’aérien suite à la reprise de Panalpina, le commissionnaire de transport DSV a lancé lui aussi de nouveaux services réguliers hebdomadaires depuis octobre entre Shanghai, Hong Kong et Luxembourg.
Entre la Chine et le Grand-Duché, par exemple, le groupe danois propose jusqu’à trois départs par semaine. Quel que soit le commissionnaire ou le transitaire, l’accès à ces nouvelles offres aériennes a un coût sensiblement supérieur aux tarifs dont bénéficiaient les chargeurs lorsque les capacités des soutes étaient abondantes.