Le fret aérien a faibli en septembre, signe d'un ralentissement économique dans certains pays, tandis que le trafic passagers a résisté au-delà du pic estival, selon l'Association internationale du transport aérien.
Mesurée en tonne de fret-kilomètre, l'un des indices de référence du secteur, l'activité mondiale de transports aérien de marchandises s'est contractée de 10,6 % sur un an, a déclaré l'Association internationale du transport aérien (Iata).
L'indice évolue à 3,6 % sous le niveau de 2019, avant la pandémie, qui a dopé la demande de fret aérien. Combiné à une réduction des capacités en soute, due au grippage de l'activité long-courrier, ce phénomène a fait exploser les tarifs et représenté un rare ballon d'oxygène pour les compagnies.
"L'activité de fret reste proche des niveaux de 2019, mais les volumes demeurent inférieurs aux performances exceptionnelles de 2021, au moment où le secteur doit affronter des vents contraires", a noté le directeur général de l'Iata, Willie Walsh.
"À la suite de contractions de nombreuses économies de premier plan, l'indice PMI pour les achats à l'export [...] a atteint son plus bas niveau en deux ans", a notamment expliqué l'Iata, en citant aussi l'inflation.
Demande "solide" côté passagers
La demande reste en revanche "solide" du côté des passagers, selon Willie Walsh, et ce malgré des cours du pétrole élevés qui ont forcé les compagnies à fortement augmenter le prix des billets. Le trafic mesuré en passagers-kilomètres payants (RPK) s'est en effet situé en septembre à 73,8 % de son niveau du même mois de 2019, quasi stable (+ 0,1 point) par rapport à août. Surtout, a pointé l'Iata, il s'agit d'un bond de 57 % sur un an.
La reprise des voyages internationaux (+ 122,2 % sur un an) y a largement contribué, tandis que la progression des voyages aériens intérieurs a été plus modeste (+ 6,9 %), ces liaisons ayant été les premières à repartir après les vagues initiales de Covid-19.
Le transport aérien intérieur a d'ailleurs récupéré 81 % des RPK de septembre 2019, tandis que l'international se situe à 69,9 % des niveaux d'il y a trois ans.
"Même avec des incertitudes économiques et géopolitiques, la demande de transport aérien continue à regagner du terrain", s'est félicité Willie Walsh, en notant toutefois "l'exception" de la Chine (- 46,4 % de RPK sur un an pour son marché intérieur), conséquence de sa stratégie "zéro Covid".
L'indice évolue à 3,6 % sous le niveau de 2019, avant la pandémie, qui a dopé la demande de fret aérien. Combiné à une réduction des capacités en soute, due au grippage de l'activité long-courrier, ce phénomène a fait exploser les tarifs et représenté un rare ballon d'oxygène pour les compagnies.
"L'activité de fret reste proche des niveaux de 2019, mais les volumes demeurent inférieurs aux performances exceptionnelles de 2021, au moment où le secteur doit affronter des vents contraires", a noté le directeur général de l'Iata, Willie Walsh.
"À la suite de contractions de nombreuses économies de premier plan, l'indice PMI pour les achats à l'export [...] a atteint son plus bas niveau en deux ans", a notamment expliqué l'Iata, en citant aussi l'inflation.
Demande "solide" côté passagers
La demande reste en revanche "solide" du côté des passagers, selon Willie Walsh, et ce malgré des cours du pétrole élevés qui ont forcé les compagnies à fortement augmenter le prix des billets. Le trafic mesuré en passagers-kilomètres payants (RPK) s'est en effet situé en septembre à 73,8 % de son niveau du même mois de 2019, quasi stable (+ 0,1 point) par rapport à août. Surtout, a pointé l'Iata, il s'agit d'un bond de 57 % sur un an.
La reprise des voyages internationaux (+ 122,2 % sur un an) y a largement contribué, tandis que la progression des voyages aériens intérieurs a été plus modeste (+ 6,9 %), ces liaisons ayant été les premières à repartir après les vagues initiales de Covid-19.
Le transport aérien intérieur a d'ailleurs récupéré 81 % des RPK de septembre 2019, tandis que l'international se situe à 69,9 % des niveaux d'il y a trois ans.
"Même avec des incertitudes économiques et géopolitiques, la demande de transport aérien continue à regagner du terrain", s'est félicité Willie Walsh, en notant toutefois "l'exception" de la Chine (- 46,4 % de RPK sur un an pour son marché intérieur), conséquence de sa stratégie "zéro Covid".