Le trafic aérien, qui avait déjà montré de nets signes d'accélération en mai, confirme sa forte progression en juin, selon l'Iata. Cependant, elle reste freinée par la désorganisation des aéroports européens.
On n'a pas encore retrouvé un niveau "normal" mais cette saison estivale marquera le grand retour du trafic aérien mondial. Mesurée en passagers-kilomètres payants (RPK en anglais), la fréquentation a augmenté de 76,2 % par rapport à celle de juin 2021, a annoncé l'Association internationale du transport aérien (Iata).
Le trafic aérien a ainsi retrouvé 70,8 % de son volume de 2019, dernière année avant la pandémie de Covid-19, contre 68,7 % en mai. "Après deux ans de confinements et de restrictions aux frontières, les gens profitent de la liberté de voyager librement", a constaté le directeur général de la fédération mondiale des compagnies aériennes, Willie Walsh.
Les liaisons intérieures ont retrouvé en juin 81,4 % de leur niveau de 2019, contre 76,7 % en mai. L'indice s'est amélioré d'un mois à l'autre car la Chine, qui représente 10% du trafic intérieur à l'échelle mondiale, a assoupli certaines restrictions de circulation dans le pays. Les trajets internationaux, qui ont vu leur fréquentation bondir de 229,5 % sur un an, ont fortement contribué au regain de forme du trafic aérien mondial.
Le "plus mauvais niveau de services" de l'Histoire
Le rapport pointe aussi les nombreuses tensions apparues depuis l'ouverture de la haute saison estivale alors que plusieurs aéroports européens connaissent des dysfonctionnements, entre manque de personnels et mouvements sociaux, provoquant annulations, retards ou pertes de bagages. "En limitant le nombre de passagers, les aéroports empêchent les compagnies de bénéficier à plein de la forte demande", a déploré Willie Walsh, citant notamment le cas de Londres-Heathrow.
Le directeur général de l'Iata s'en est pris directement aux gestionnaires d'infrastructures aéroportuaires qui "ont lamentablement échoué à fournir un minimum de services". "Les données pour juin ne sont pas encore disponibles mais elles devraient montrer le plus mauvais niveau de services fourni par les aéroports depuis le début des mesures" de cet indicateur, a assuré le patron de l'Iata.
Willie Walsh en a aussi profité pour critiquer la Commission européenne et son idée de revenir aux règles d'avant le Covid-19 obligeant les compagnies à utiliser au moins 80 % des créneaux aéroportuaires dont elles bénéficient (contre 64 % actuellement), sous peine de perdre leurs droits la saison suivante. "La flexibilité reste essentielle pour assurer un rétablissement réussi", a-t-il souhaité.
Le trafic aérien a ainsi retrouvé 70,8 % de son volume de 2019, dernière année avant la pandémie de Covid-19, contre 68,7 % en mai. "Après deux ans de confinements et de restrictions aux frontières, les gens profitent de la liberté de voyager librement", a constaté le directeur général de la fédération mondiale des compagnies aériennes, Willie Walsh.
Les liaisons intérieures ont retrouvé en juin 81,4 % de leur niveau de 2019, contre 76,7 % en mai. L'indice s'est amélioré d'un mois à l'autre car la Chine, qui représente 10% du trafic intérieur à l'échelle mondiale, a assoupli certaines restrictions de circulation dans le pays. Les trajets internationaux, qui ont vu leur fréquentation bondir de 229,5 % sur un an, ont fortement contribué au regain de forme du trafic aérien mondial.
Le "plus mauvais niveau de services" de l'Histoire
Le rapport pointe aussi les nombreuses tensions apparues depuis l'ouverture de la haute saison estivale alors que plusieurs aéroports européens connaissent des dysfonctionnements, entre manque de personnels et mouvements sociaux, provoquant annulations, retards ou pertes de bagages. "En limitant le nombre de passagers, les aéroports empêchent les compagnies de bénéficier à plein de la forte demande", a déploré Willie Walsh, citant notamment le cas de Londres-Heathrow.
Le directeur général de l'Iata s'en est pris directement aux gestionnaires d'infrastructures aéroportuaires qui "ont lamentablement échoué à fournir un minimum de services". "Les données pour juin ne sont pas encore disponibles mais elles devraient montrer le plus mauvais niveau de services fourni par les aéroports depuis le début des mesures" de cet indicateur, a assuré le patron de l'Iata.
Willie Walsh en a aussi profité pour critiquer la Commission européenne et son idée de revenir aux règles d'avant le Covid-19 obligeant les compagnies à utiliser au moins 80 % des créneaux aéroportuaires dont elles bénéficient (contre 64 % actuellement), sous peine de perdre leurs droits la saison suivante. "La flexibilité reste essentielle pour assurer un rétablissement réussi", a-t-il souhaité.