À l'automne prochain, Kuehne+Nagel exploitera une nouvelle gare de fret à l’aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle. Le commissionnaire de transport prévoit de doubler son volume d'activités aériennes en France grâce à cette installation.
En 2021, Kuehne+Nagel (K+N) s'est classé à la première position mondiale sur le marché de la commission de transport aérien, selon le consultant Armstrong & Associates. Le groupe a traité 2,22 millions de tonnes de fret aérien l’an passé, un volume en hausse de 54 %.
La contribution de la France à ce tonnage s’est élevée à près de 3 % avec 60.000 tonnes. "Notre ambition est de doubler notre activité aérienne en France. Pour y parvenir, Kuehne+Nagel a besoin de capacités supplémentaires de traitement au sol", a affirmé Guillaume Péard. Le président de K+N France s'exprimait le 1er décembre à l'occasion de la pose de la première pierre de la future gare de fret de l'entreprise sur la zone Cargo City de l'aéroport Paris-CDG.
Ce nouveau bâtiment disposera d’une surface de 12.600 m2 sous douane, équipée d’espaces sous température dirigée positive et négative. Sa livraison en juin 2023 puis sa mise en service à l'automne doivent doubler les surfaces actuelles du commissionnaire de transport sur l’aéroport parisien.
En taille, le futur site sera la deuxième installation aéroportuaire européenne de K+N, après celle située à Francfort (30.000 m2). Selon Guillaume Péard "Paris-CDG va devenir un hub dans notre réseau aérien européen, au même titre qu’Amsterdam, Bruxelles et Luxembourg. Il renforcera et fixera l’activité cargo à Paris et contribuera à attirer plus de compagnies fret sur l’aéroport francilien".
Accès direct aux pistes
La future gare de fret est aménagée par Aéroports de Paris sur un terrain de 32.200 m2 qui lui appartient. Le gestionnaire des aéroports franciliens a confié sa construction à GSE et vise la certification Breeam Very good, dès l’ouverture du bâtiment. Sa réalisation représente un investissement de l’ordre de 16 millions d’euros.
K+N et sa filiale Quick International Courier – spécialisée dans le fret aérien urgent et sur mesure de petits colis – loueront 100 % de leurs 12.600 m2. Les deux entreprises bénéficieront d’un accès direct, sécurisé et sous douane, aux pistes de l’aéroport.
"Cet accès est stratégique pour optimiser les temps de chargement et de déchargement des avions sans rupture de charge", a insisté Francis Seuront, directeur aérien de Kuehne+Nagel France, lors de l’événement. Selon lui, l'adaptation du site à ses besoins représente un investissement supérieur à 2,5 millions d’euros.
Ambitions dans plusieurs filières
Actuellement, le fret aérien traité par le commissionnaire de transport en France est composé à 60 % de produits pharmaceutiques et de matériels médicaux, en partie sous température dirigée. Le reste est constitué de diverses marchandises à température ambiante.
Son réseau aérien national s’appuie sur une dizaine d’agences avec ou sans entrepôts associés (Marseille, Lyon, Bordeaux, Toulouse…).
Pour Guillaume Péard, le doublement des trafics de K+N en France passera, tout d’abord, par la consolidation et le développement des flux "pharma-santé". Le président a confié son ambition de croissance dans plusieurs filières, telles que le luxe, les produits high-tech, les pièces aéronautiques et le "general cargo".
La contribution de la France à ce tonnage s’est élevée à près de 3 % avec 60.000 tonnes. "Notre ambition est de doubler notre activité aérienne en France. Pour y parvenir, Kuehne+Nagel a besoin de capacités supplémentaires de traitement au sol", a affirmé Guillaume Péard. Le président de K+N France s'exprimait le 1er décembre à l'occasion de la pose de la première pierre de la future gare de fret de l'entreprise sur la zone Cargo City de l'aéroport Paris-CDG.
Ce nouveau bâtiment disposera d’une surface de 12.600 m2 sous douane, équipée d’espaces sous température dirigée positive et négative. Sa livraison en juin 2023 puis sa mise en service à l'automne doivent doubler les surfaces actuelles du commissionnaire de transport sur l’aéroport parisien.
En taille, le futur site sera la deuxième installation aéroportuaire européenne de K+N, après celle située à Francfort (30.000 m2). Selon Guillaume Péard "Paris-CDG va devenir un hub dans notre réseau aérien européen, au même titre qu’Amsterdam, Bruxelles et Luxembourg. Il renforcera et fixera l’activité cargo à Paris et contribuera à attirer plus de compagnies fret sur l’aéroport francilien".
Accès direct aux pistes
La future gare de fret est aménagée par Aéroports de Paris sur un terrain de 32.200 m2 qui lui appartient. Le gestionnaire des aéroports franciliens a confié sa construction à GSE et vise la certification Breeam Very good, dès l’ouverture du bâtiment. Sa réalisation représente un investissement de l’ordre de 16 millions d’euros.
K+N et sa filiale Quick International Courier – spécialisée dans le fret aérien urgent et sur mesure de petits colis – loueront 100 % de leurs 12.600 m2. Les deux entreprises bénéficieront d’un accès direct, sécurisé et sous douane, aux pistes de l’aéroport.
"Cet accès est stratégique pour optimiser les temps de chargement et de déchargement des avions sans rupture de charge", a insisté Francis Seuront, directeur aérien de Kuehne+Nagel France, lors de l’événement. Selon lui, l'adaptation du site à ses besoins représente un investissement supérieur à 2,5 millions d’euros.
Ambitions dans plusieurs filières
Actuellement, le fret aérien traité par le commissionnaire de transport en France est composé à 60 % de produits pharmaceutiques et de matériels médicaux, en partie sous température dirigée. Le reste est constitué de diverses marchandises à température ambiante.
Son réseau aérien national s’appuie sur une dizaine d’agences avec ou sans entrepôts associés (Marseille, Lyon, Bordeaux, Toulouse…).
Pour Guillaume Péard, le doublement des trafics de K+N en France passera, tout d’abord, par la consolidation et le développement des flux "pharma-santé". Le président a confié son ambition de croissance dans plusieurs filières, telles que le luxe, les produits high-tech, les pièces aéronautiques et le "general cargo".
