L'Iran avait suspendu l'activité de ses aéroports par précaution après avoir lancé une attaque sans précédent avec des drones et des missiles dans la nuit du 13 au 14 avril contre le territoire israélien, en riposte à une frappe imputée à Israël contre le consulat d'Iran à Damas le 1er avril. Plusieurs pays du Moyen-Orient, dont Israël, l'Irak, le Liban et la Jordanie, avaient également fermé leur espace aérien.
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Les espaces aériens réouverts
L'Autorité de l'aviation civile confirme, le 14 avril au matin, "la réouverture de l'espace aérien" aux avions qui arriveraient ou partiraient des aéroports irakiens notamment, assurant que "tous les risques pesant sur la sécurité des avions civils en Irak ont été écartés".
Au Liban, pays voisin d'Israël, le ministre des Transports, Ali Hamie, a déclaré : "Nous avons repris les vols depuis 7 h 00 (4 h 00 GMT) et nous surveillons la situation."
La Jordanie, un autre pays frontalier d'Israël, a également annoncé la réouverture, dans la matinée du 14 avril, de son espace aérien.
"Les vols de l'aéroport international Imam Khomeini de Téhéran ont été rétablis à la normale", a indiqué le 15 avril l'agence de presse officielle iranienne Irna.
La situation s'est aussi normalisée dans les aéroports de Mehrabad à Téhéran, et des villes de Tabriz (nord-ouest), Mashhad (nord-est) et Shiraz (sud).
Des suspensions par précaution
Avant l'attaque, quelques compagnies aériennes, comme l'Allemande Lufthansa, avaient suspendu leurs vols vers l'Iran, tandis que d'autres décidaient de ne plus survoler le territoire du pays.
La compagnie autrichienne Austrian Airlines a toutefois annoncé le 14 avril la suspension de "tous ses vols vers Tel Aviv en Israël, Erbil en Irak et Amman en Jordanie avec effet immédiat", en raison de "l'évolution récente de la situation au Moyen-Orient".
"Il n'y aura pas de vols à destination et en provenance de Tel Aviv, Erbil et Amman" avant le 15 avril, a précisé la porte-parole Sophie Matkovits, la "sécurité des personnels et des passagers" est une priorité absolue de la compagnie.
La suspension des vols à destination et en provenance de Téhéran en Iran, annoncée auparavant, reste en vigueur jusqu'au 18 avril. Les liaisons long-courriers passant par le Moyen-Orient seront également déroutées en conséquence.
La rédaction (avec l'AFP)
