IAG a annoncé la finalisation d'une commande de 50 Boeing 737 MAX avec 100 autres en option. Pour le groupe européen, le contrat illustre un signal de confiance envers l'avionneur américain qui traverse une période de turbulences.
Le transporteur britannique IAG, qui regroupe British Airways, iberia et Aer Lingus, a, dans le détail, commandé 25 appareils 737-8-200, d'une capacité maximale de 200 sièges, 25 avions 737-10, pouvant transporter jusqu'à 230 passagers, et posé une option sur 100 appareils supplémentaires. Les avions doivent être livrés entre 2023 et 2027.
"Ces nouveaux appareils de dernière génération sont plus économes en carburant que ceux qu'ils remplacent et s'inscrivent dans le cadre de notre engagement d'atteindre la neutralité carbone d'ici 2050", a commenté Luis Gallego, directeur général d'IAG.
Boeing a de fait connu deux années de disette liées à la pandémie et aux déboires du 737 MAX, qui avait été cloué au sol pendant vingt mois à la suite de deux accidents mortels rapprochés. De plus, la découverte de vices de fabrication en 2020 sur le long-courrier 787 Dreamliner ou le retard des premières livraisons du 777X suite à de nouvelles exigences réglementaires ont encouragé la migration des clients de Boeing vers Airbus, son principal concurrent.
Une attractive ristourne consentie
Depuis 2021, les commandes ont tout de même commencé à rebondir, avec par exemple, en mars, celle de 20 appareils 737 MAX par la nouvelle compagnie caribéenne Arajet ou, en janvier, la commande de 36 exemplaires de la version cargo du 777 X par Qatar Airways.
L'accord avec IAG "a mis du temps à voir le jour et a été fortement revu à la baisse, mais représente un coup de fouet pour la compagnie qui a traversé des turbulences sur son carnet de commandes, des retards de production, des inquiétudes sur sa chaîne de production et l'inflation", résume Susannah Streeter, analyste de Hargreaves Lansdown.
IAG, qui a bénéficié d’une ristourne "substantielle" pour les 50 appareils, dont le prix catalogue atteint 6,25 milliards de dollars, "s'attend à ce que les ventes de billets soient dynamiques, surtout sur les courts trajets, donc le renouvellement de la flotte est une priorité. Mais avec ses niveaux de dette élevés, la compagnie adopte une approche plus prudente, en ramenant la commande initialement prévue de 200 appareils à 50, avec le potentiel de l'augmenter", détaille l'analyste.
"Ces nouveaux appareils de dernière génération sont plus économes en carburant que ceux qu'ils remplacent et s'inscrivent dans le cadre de notre engagement d'atteindre la neutralité carbone d'ici 2050", a commenté Luis Gallego, directeur général d'IAG.
Boeing a de fait connu deux années de disette liées à la pandémie et aux déboires du 737 MAX, qui avait été cloué au sol pendant vingt mois à la suite de deux accidents mortels rapprochés. De plus, la découverte de vices de fabrication en 2020 sur le long-courrier 787 Dreamliner ou le retard des premières livraisons du 777X suite à de nouvelles exigences réglementaires ont encouragé la migration des clients de Boeing vers Airbus, son principal concurrent.
Une attractive ristourne consentie
Depuis 2021, les commandes ont tout de même commencé à rebondir, avec par exemple, en mars, celle de 20 appareils 737 MAX par la nouvelle compagnie caribéenne Arajet ou, en janvier, la commande de 36 exemplaires de la version cargo du 777 X par Qatar Airways.
L'accord avec IAG "a mis du temps à voir le jour et a été fortement revu à la baisse, mais représente un coup de fouet pour la compagnie qui a traversé des turbulences sur son carnet de commandes, des retards de production, des inquiétudes sur sa chaîne de production et l'inflation", résume Susannah Streeter, analyste de Hargreaves Lansdown.
IAG, qui a bénéficié d’une ristourne "substantielle" pour les 50 appareils, dont le prix catalogue atteint 6,25 milliards de dollars, "s'attend à ce que les ventes de billets soient dynamiques, surtout sur les courts trajets, donc le renouvellement de la flotte est une priorité. Mais avec ses niveaux de dette élevés, la compagnie adopte une approche plus prudente, en ramenant la commande initialement prévue de 200 appareils à 50, avec le potentiel de l'augmenter", détaille l'analyste.