L'aéroport londonien d'Heathrow espère retrouver son niveau de trafic prépandémie sous douze mois, face à un contexte "incertain" entre une économie mondiale qui s'essouffle, une nouvelle vague de Covid et la guerre en Ukraine. Heathrow revendique d'avoir été l'aéroport en Europe "avec la plus forte activité" cet été en nombre de passagers.
Ce classement est différent si l'on prend juillet seul par exemple, avec Istanbul en première place européenne avec 6,74 millions de passagers, d'après l'ACI Europe, l'association des aéroports européens. Avec 5,8 millions de passagers passés par Heathrow en septembre, le trafic dans l'aéroport pour ce mois reste toutefois 15 % sous le niveau de 2019, juste avant la pandémie.
Le secteur aérien a été l'un des plus durement touchés par la pandémie de coronavirus à partir de mars 2020, quand les restrictions aux voyages se sont considérablement durcies et avec des confinements successifs qui ont quasi annihilé le trafic.
L'industrie britannique s'est en outre largement plainte de restrictions sanitaires, avec des tests et un système changeant de "couleurs" pour les pays de provenance, qui a selon elle pesé sur la reprise du trafic au Royaume-Uni comparé aux pays de l'UE.
"Pic d'activité à Noël"
Heathrow avertit que "la demande reste incertaine, avec des difficultés économiques qui s'accumulent, une nouvelle vague de Covid et l'escalade de la situation en Ukraine". Il s'attend toutefois à des "journées de pic d'activité à Noël".
"Notre priorité pour les douze prochains mois est de ramener la capacité, le niveau de service et la résilience des opérations à leur niveau prépandémie", précise Heathrow. La plateforme londonienne indique aussi que ses ressources, tout comme celles des compagnies aériennes et des personnels au sol, ont augmenté et "nous pouvons enlever la limite" qui plafonnait pendant l'été le nombre de vols. Celle-ci s'arrêtera fin octobre, comme prévu.
Le principal "hub" britannique avait mis en place ce plafond du nombre de passagers au départ en réaction à un manque de personnel qui se traduisait par des retards et du chaos dans les aéroports, notamment dans le traitement des bagages.
"Nous travaillons avec nos partenaires transporteurs aériens pour développer des mécanismes mieux ciblés et préserver le service aux passagers pendant les périodes de pic" de voyages, conclut Heathrow.
Le secteur aérien a été l'un des plus durement touchés par la pandémie de coronavirus à partir de mars 2020, quand les restrictions aux voyages se sont considérablement durcies et avec des confinements successifs qui ont quasi annihilé le trafic.
L'industrie britannique s'est en outre largement plainte de restrictions sanitaires, avec des tests et un système changeant de "couleurs" pour les pays de provenance, qui a selon elle pesé sur la reprise du trafic au Royaume-Uni comparé aux pays de l'UE.
"Pic d'activité à Noël"
Heathrow avertit que "la demande reste incertaine, avec des difficultés économiques qui s'accumulent, une nouvelle vague de Covid et l'escalade de la situation en Ukraine". Il s'attend toutefois à des "journées de pic d'activité à Noël".
"Notre priorité pour les douze prochains mois est de ramener la capacité, le niveau de service et la résilience des opérations à leur niveau prépandémie", précise Heathrow. La plateforme londonienne indique aussi que ses ressources, tout comme celles des compagnies aériennes et des personnels au sol, ont augmenté et "nous pouvons enlever la limite" qui plafonnait pendant l'été le nombre de vols. Celle-ci s'arrêtera fin octobre, comme prévu.
Le principal "hub" britannique avait mis en place ce plafond du nombre de passagers au départ en réaction à un manque de personnel qui se traduisait par des retards et du chaos dans les aéroports, notamment dans le traitement des bagages.
"Nous travaillons avec nos partenaires transporteurs aériens pour développer des mécanismes mieux ciblés et préserver le service aux passagers pendant les périodes de pic" de voyages, conclut Heathrow.