Lors d'une table ronde organisée le 23 février avec des journalistes au siège de Ryanair à Dublin, Michael O'Leary, dirigeant de la compagnie à bas prix, a expliqué que le récent incident dans un Boeing a entraîné des retards de production qui se répercutent sur les livraisons aux compagnies.
Début janvier, une porte s'est détachée de la carlingue d'un Boeing 737 MAX 9 lors d'un vol de la compagne Alaska Airlines. L'incident n'a fait que quelques blessés légers. La FAA avait par la suite suspendu les vols de 171 des 218 avions 737 MAX 9 déjà livrés. Un rapport préliminaire de l'Agence américaine de sécurité des transports (NTSB) a conclu que quatre boulons censés bloquer la porte étaient manquants.
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Ces difficultés ont ralenti le rythme de production des appareils concernés. Ne trouvant "rien de fondamentalement problématique avec l'appareil", Michael O'Leary compte malgré tout recevoir livraison de 40 ou 45 appareils pour l'été au lieu de 50 escomptés.
Michael O'Leary a déclaré que Ryanair allait demander à Boeing des compensations financières.
Les problèmes de Boeing additionnés à la guerre entre Israël et le Hamas qui a éclaté début octobre ont entraîné des annulations de vols, si bien que la compagnie aérienne a réduit son objectif de transporter 185 millions de passagers, lors de l'exercice fiscal qui sera terminé en mars 2024, à 183,5 millions de passagers.
La rédaction (avec l'AFP)