La Fédération nationale de l'aviation marchande (Fnam), qui regroupe plus de 90 % des entreprises du transport aérien français, et l'Union des aéroports français (UAF) ont pris une position commune à l'occasion de l'ouverture, le 20 mars, des Assises nationales du transport aérien par Élisabeth Borne.
Les deux syndicats professionnels annoncent qu'ils "aborderont de manière concertée et coordonnée cet événement" avec comme objectif de "contribuer à la construction d'un cadre français qui permette au transport aérien de réaliser son plein potentiel face à une concurrence européenne et mondiale forte et de contribuer ainsi au développement économique du pays et de ses territoires".
Ils se félicitent de cette "une occasion unique pour les acteurs du transport aérien d’élaborer une feuille de route à cinq ans" et saluent de concert l'annonce par la ministre des Transports d'une réduction de 28 % du montant de la majoration de la taxe d'aéroport, "une première mesure qui va dans le bon sens".
Cependant, pour la Fnam et l'UAF, "la France accuse chaque année un déficit de croissance du trafic passagers par rapport à l'Union européenne (+ 5,7 % contre 7,7 % en 2017)". Elles estiment que, même que "sur les dernières années, seulement 10 % de la croissance ont été captés par les compagnies aériennes françaises". Ce constat les amène à considérer que "le transport aérien en France doit pouvoir bénéficier de conditions économiques comparables à celles de ses principaux concurrents européens".
Les disparités visées par les deux organisations concernent en premier lieu les coûts. Au premier rang desquels "la fiscalité et la maîtrise indispensable des coûts liés à la sûreté aéroportuaire qui pèse fortement sur la compétitivité de l’écosystème du transport aérien". Selon l'UAF et la Fnam, "le montant cumulé des taxes qui pèsent sur le passager en France atteint plus de 15 à 20 euros sur un billet aller simple courte distance".
Comme à l'accoutumée, les deux associations dénoncent aussi le niveau des charges sociales : "Pour un avion basé en France qui, pourtant crée de l’emploi, c’est en moyenne, par rapport aux autres pays européens, 700.000 euros annuels de charges patronales en plus, soit la moitié du bénéfice annuel de l’avion". Elles prônent par ailleurs une simplification des textes pour "éviter toute "suréglementation" franco-française et toute surenchère réglementaire à Bruxelles", sans préciser leurs pensées.
La Fnam et l’UAF signalent enfin "la compétitivité hors coût" avec "la performance de la navigation aérienne" et "le contrôle aux frontières aériennes de la France". Ainsi, elles estiment que "la compétitivité du transport aérien en France passe par une réduction drastique des temps d'attente des passagers" à l'arrivée et se fixent un objectif de 20 minutes maximum pour les contrôles.
Les deux syndicats professionnels annoncent qu'ils "aborderont de manière concertée et coordonnée cet événement" avec comme objectif de "contribuer à la construction d'un cadre français qui permette au transport aérien de réaliser son plein potentiel face à une concurrence européenne et mondiale forte et de contribuer ainsi au développement économique du pays et de ses territoires".
Ils se félicitent de cette "une occasion unique pour les acteurs du transport aérien d’élaborer une feuille de route à cinq ans" et saluent de concert l'annonce par la ministre des Transports d'une réduction de 28 % du montant de la majoration de la taxe d'aéroport, "une première mesure qui va dans le bon sens".
Cependant, pour la Fnam et l'UAF, "la France accuse chaque année un déficit de croissance du trafic passagers par rapport à l'Union européenne (+ 5,7 % contre 7,7 % en 2017)". Elles estiment que, même que "sur les dernières années, seulement 10 % de la croissance ont été captés par les compagnies aériennes françaises". Ce constat les amène à considérer que "le transport aérien en France doit pouvoir bénéficier de conditions économiques comparables à celles de ses principaux concurrents européens".
Les disparités visées par les deux organisations concernent en premier lieu les coûts. Au premier rang desquels "la fiscalité et la maîtrise indispensable des coûts liés à la sûreté aéroportuaire qui pèse fortement sur la compétitivité de l’écosystème du transport aérien". Selon l'UAF et la Fnam, "le montant cumulé des taxes qui pèsent sur le passager en France atteint plus de 15 à 20 euros sur un billet aller simple courte distance".
Comme à l'accoutumée, les deux associations dénoncent aussi le niveau des charges sociales : "Pour un avion basé en France qui, pourtant crée de l’emploi, c’est en moyenne, par rapport aux autres pays européens, 700.000 euros annuels de charges patronales en plus, soit la moitié du bénéfice annuel de l’avion". Elles prônent par ailleurs une simplification des textes pour "éviter toute "suréglementation" franco-française et toute surenchère réglementaire à Bruxelles", sans préciser leurs pensées.
La Fnam et l’UAF signalent enfin "la compétitivité hors coût" avec "la performance de la navigation aérienne" et "le contrôle aux frontières aériennes de la France". Ainsi, elles estiment que "la compétitivité du transport aérien en France passe par une réduction drastique des temps d'attente des passagers" à l'arrivée et se fixent un objectif de 20 minutes maximum pour les contrôles.